Mortalité routière en Europe |
Tués par milliard de km parcourus |
La plupart des pays de l’Union ont connu une baisse très importante du nombre de leurs tués entre 1970 et 2005.
Par exemple, l’Allemagne et les Pays-Bas qui ont divisé par quatre leur nombre de tués en trente-cinq ans.
Pour les pays d’Europe du Nord ou de l’Ouest, cette baisse s’est effectuée en deux étapes :
- entre 1970 et 1995, on observe une baisse très importante et régulière du nombre de tués dans la plupart des pays d’Europe de l’Ouest. Cette baisse quasi générale s’explique par la mise en place d’une réglementation complète ;
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Nombre de blessés à chaque loi votée
Nombre de tués à chaque loi votée |
Nombre d'accidents matériels et coût |
Répartition en France morts, blessés graves, blessés légers et personnes indemnes selon le type de propriétaire du véhicule, tous véhicules confondus. |
- entre 1995 et 2005, la tendance s’est infléchie, toujours marquée à la baisse, mais de façon moins importante. En effet, la majeure partie des gains des mesures réglementaires ayant été obtenue sur la période précédente, la mesure ne produit plus que des effets marginaux au fur et à mesure que son application s’impose à l’ensemble des usagers.
Mortalité 2008 par million d'habitant |
Le nombre de tués sur les routes de l’Union européenne a baissé de 8% entre 2012 et 2013.
Danemark, Pays-Bas, Royaume-Uni,Suède 30 tués par million d’habitants. Neuf autres comptabilisent 80 tués par million d’habitants.
La France, elle, se classe à peine au-dessus de la moyenne européenne, avec un taux de 50 tués par million d’habitant.
La Suisse et la France ont fait le plus de progrès entre 2001 et 2006 |
En trente-cinq ans, le nombre de tués à trente jours en France a été divisé par 3, passant de 16 445 en 1970 à 5 318 en 2005. De 1996 à 2000, le nombre de tués à trente jours baissait lentement avant de connaître depuis 2002 de très fortes baisses.
Nombre de tués pour 100 000 habitants |
Tués 2000 - 2011 par pays et par catégorie d'usagers |
Taux de mortalité pour 100 000 habitants en 2011 |
En 2007, dans l'Union européenne, 62,04 % des tués dans des accidents étaient les conducteurs des véhicules impliqués, 19,86 % étaient des passagers et 18,09 % des piétons.
De par sa position géographique et sa forte capacité touristique, la France connaît une circulation de véhicules immatriculés à l’étranger non négligeable. Ce trafic ne présente pas un sur risque particulier, bien au contraire, les chauffeurs de poids lourds immatriculés à l’étranger sont sous-impliqués. Ils ne représentent que 14% des conducteurs responsables d’accidents mortels dans cette catégorie, alors que leur part dans le trafic est estimée à 28%. Soit un facteur d’imputation des accidents de poids lourds de 0,52 (si l’on assigne un risque 1 à l’ensemble des conducteurs en cause quelle que soit leur immatriculation).
Pour l’ensemble des véhicules non lourds immatriculés (motocyclettes, voiture de tourisme et véhicules utilitaires),
les conducteurs des véhicules immatriculés à l’étranger ne représentent que 2,2% des conducteurs responsables d’accidents mortels, alors que leur part dans le trafic est estimée à 4,9%, soit un facteur d’imputation de 0,45.
Au final, les conducteurs des véhicules immatriculés à l’étranger provoquent beaucoup moins d’accidents mortels que les conducteurs de véhicules immatriculés en France, au km parcouru : 2,3 fois moins (en 2011, avec pratiquement ce même ratio 2,3 pour les poids lourds et les transports en commun que pour les véhicules non lourds).
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