lundi 22 février 2016

Voiturettes (Quadricycle à moteur) étude accidentologique

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Personnes nées avant le 31 décembre 1987

Une personne né avant 1988 (titulaire ou non d'un permis de conduire) peut conduire un cyclomoteur de 50 cm³ ou 4 kw ou une Voiturette Sans Permis (VSP) sans formalité particulière.

Personnes nées après 1987

Une personne née après 1987 peut conduire un cyclomoteur de 50 cm³(ou 4 kw) ou une voiturette bridée à 45 km/h à condition d'être titulaire :
  • soit d'une catégorie du permis, autre que la catégorie AM,
  • soit de la catégorie AM (ex BSR) (obligatoire pour un jeune atteignant 14 ans avec 7 h de formation),
  •  
  •  OU
  •  
  •  Vous devez avoir au moins 16 ans.
    Le permis de conduire B1 permet de conduire un quadricycle lourd à moteur
    • dont la puissance n'excède pas 15 kw (90 km/h)
    • et dont le poids à vide n'excède pas 400 kilogrammes (kg) s'il est affecté au transport de personnes ou 550 kg pour le transport de marchandises.
    • Autoroute et voies rapides interdites,
    • Le fait de circuler sur les voies interdites aux quadricycles à moteur (autoroutes, voies rapides et voies express) est puni d’une contravention de la cinquième classe. (1 500 euros). La confiscation, l’immobilisation ou la mise en fourrière peuvent être prescrites dans les conditions prévues aux articles L. 325-1 à L. 325-9.
    •  
    • Airbags, ABS, radars de recul, climatisation, packs multimédia avec Bluetooth, écran tactile, DVD, en option, 2,5 l aux 100 km,
    •  
    •   2 000 véhicules de ce type sont mis en circulation par an en France et il y en aurait environ 200 000 quadricycles à moteur
    • entre 10 à 14 000 €



Le nombre d’accidents et les victimes :

Rapportés au nombre total d’accidents de la route, les accidents sont peu nombreux. En métropole, le nombre d’accidents de la route impliquant des voiturettes est de l’ordre de 326 en moyenne sur les douze dernières années. Après une diminution constante jusqu’en 2003 (de 371 accidents à 203), le nombre d’accidents est remonté à 328 en 2005 et 299 en 2006, soit en moyenne moins de
0,4 % des accidents de la route, sans que l’on puisse encore dire si cette hausse est conjoncturelle ou structurelle, notamment du fait de l’augmentation du nombre des voiturettes en circulation et de l’évolution du profil de leurs conducteurs


En nombre de véhicules impliqués, les voiturettes représentent 0,16 % des véhicules mais 0,23 % en 2005. Mais l’on sait que parallèlement, depuis 2003, les accidents de la route, tous véhicules confondus, ont diminué de près de moitié, sous l’effet de la politique de prévention menée par les pouvoirs publics. 

Cette politique, visant en premier lieu la sanction des excès de vitesse, n’a que peu visé les voiturettes, mais fortement touché les autres catégories de véhicules. De ce fait, mathématiquement, la proportion des accidents impliquant des quadricycles légers à
moteur apparaît plus importante, sans toutefois signifier une augmentation de leur dangerosité.

Les personnes tuées en voiturettes représentent 0, 22 % des victimes de la route en 2005, contre 57 % pour les voitures de tourisme et près de 7 % pour les cyclomoteurs.
Rapporté au parc de voiturettes, comparé avec les autres catégories de véhicules, la voiturette apparaît légèrement plus sûre que les voitures de tourisme (1,2 fois plus de tués), trois fois plus que les cyclomoteurs et plus de huit fois que les motocyclettes :

Sur la base d’un kilométrage moyen que l’on peut estimer, aux dires des assureurs, à 8000 km par an, l’exposition au risque, lorsqu’on embarque dans une voiturette serait presque le double de celui d’une voiture particulière (0,14 accident grave pour 100 000 km parcourus contre 0,08 en voiture de tourisme).

Le taux moyen de tués dans les accidents de voiturettes, est de 6,9 % sur les 12 dernières années, soit légèrement plus que pour l’ensemble des véhicules routiers (6,3 %). Mais la tendance est à une nette amélioration. En 2005, ce taux était de 3,7 %. Entre 1993 et 2002 il était de 8 % et depuis 2002, de 5 %. 

Ce taux est cohérent avec les autres pays de l’Union Européenne ou circulent des voiturettes.
Le nombre de personnes blessées dans un accident de voiturette est d’environ à 0,81 sur les douze dernières années, en forte décroissance cependant. Il était de 0,9 entre 1993 et 1997, de 0,8 entre 1998 et 2002 et de 0,75 entre 2003 et 2005. Ce chiffre est quasiment équivalent au nombre de blessés constaté pour l’ensemble des accidents de la route en 2005, qui était alors de 0,78.
En revanche, la proportion de blessés graves parmi ces blessés est stable sur les douze dernières années, de l’ordre de 25 %, contre 37 % pour l’ensemble des accidents ce qui tendrait à montrer que les conséquences des accidents de voiturettes sont moins graves que celles des véhicules traditionnels. A ce titre, la limitation de vitesse peut-être un facteur déterminant.
La voiturette apparaît donc, en l’état actuel des statistiques disponibles, comme un véhicule ni plus ni moins accidentogène que les voitures de tourisme, avec un niveau équivalent en taux de tués et de blessés par accident. On peut toutefois retenir une proportion plus faible de blessés graves parmi les blessés, pour des véhicules qui roulent moins vite et qui font également 40 % de kilomètres en
moins.

Les circonstances des accidents : 

Une distinction serait à opérer entre les déplacements en agglomération où à vitesse égale celle des véhicules automobiles, les durées de trajets sont équivalentes, et les zones rurales où ces durées sont théoriquement de 15 à 20 % plus longues pour les voiturettes.
Cela se produit indifféremment sur une route communale (45 %) ou départementale (44 %), par temps sec (83 %), dans une ligne droite (71 %). Le conducteur, un homme de plus de 65 ans dans plus de la moitié des cas (55 %), percute un autre véhicule (63 % des accidents), par l’avant (78 %). 
Les véhicules circulaient la plupart sans changer de direction (57 %). Ces chiffres tendraient à prouver que la vitesse limitée des voiturettes n’est pas à l’origine des accidents, car dans ce cas, la plupart des chocs se produiraient par l’arrière. Au contraire, il semble que les accidents proviennent d’un défaut de maîtrise du véhicule, voire d’un défaut de freinage, mais l’origine de la défaillance, technique ou humaine, est délicate à établir.

Quelle qu’en soit l’origine 68 % des conducteurs de voiturettes seraient juridiquement responsables des accidents dans lesquels ils sont impliqués, contre 46 % pour les voitures de tourisme. L’alcool serait impliqué dans 16 % des accidents contre 6 % pour l’ensemble des accidents. Pour les accidents mortels, ce taux serait de 40 % contre 30 % pour les voitures de tourisme.
Enfin, aucune étude ne permet d’établir une corrélation entre les accidents et l’état d’entretien du véhicule, mais cette remarque vaut aussi pour l’ensemble des véhicules immatriculés.

mercredi 17 février 2016

Code nouvel examen à partir de mai 2016 plus dur plus réaliste et 15 nouvelles questions pour s'entrainer




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À partir de mai 2016, l’examen du code de la route évolue ! L’épreuve se fera sur la base de 1000 nouvelles questions, qui demanderont aux candidats de connaître les règles mais surtout de les comprendre et d’adapter au mieux leur comportement en situation concrète. 

Cliquez et découvrez 15 questions emblématiques de cette réforme !


40 questions nouveau code et ensuite les réponses, à vos claviers ! 

"Des images proches de la mise en situation de conduite, de qualité HD réalisées à partir de clichés de véritables routes, rues ou giratoires, et d’images numériques reproduisant des vues aériennes.

10% des questions seront présentées sous forme de vidéos et les images seront aussi plus larges pour une plus grande immersion des élèves.

Voilà pour la forme. Le fond n’est pas en reste puisqu’il ne s’agira plus seulement d’apprendre les règles du code mais de les comprendre. Neuf thèmes sont déterminés: les dispositions légales en matière de circulation routière, le conducteur, la route, les autres usagers de la route, la réglementation générale et divers, les précautions nécessaires à prendre en quittant le véhicule, les éléments mécaniques liés à la sécurité de la conduite, les équipements de sécurité des véhicules et les règles d’utilisation du véhicule en relation avec le respect de l’environnement.

Le nouveau questionnaire insistera sur la capacité à percevoir les risques et sur la conscience des autres usagers, notamment les plus vulnérables comme les vélos mais aussi les motos. Les nouvelles technologies seront également mises à l’honneur avec des questions portant sur l’aide au freinage, les radars de distance, ou l’« eCall », soit le système qui permet d’alerter manuellement ou automatiquement les secours en cas d’accident. Un dispositif qui sera rendu obligatoire en avril 2018 sur les nouveaux véhicules immatriculés. De même la sensibilisation aux gestes de premiers secours s’impose dans le paysage.

La seule chose qui ne change pas ce sont le nombre de questions et la proportion de bonnes réponses obligatoires pour décrocher le code : 40 questions soumises et au moins 35 bonnes réponses pour réussir l’examen."(Merci caradisiac)

Le changement, c'est maintenant Préparez vous à comprendre ce qu'on apprend, à analyser les situations pour être efficace sur la route et réduire le risque accident

dimanche 14 février 2016

Historique des mesures de sécurité routière depuis 1899




C'est intéressant de voir que les législateurs y sont allés à petit pas pour durcir la réglementation pour que cela soit accepté par le peuple :D

Historique des mesures prises en France

1893 : certificat de capacité pour la conduite des véhicules automobiles
1899 : premières limitation de vitesse : 30 km/h en rase campagne , 20 km/h en agglomération
1917 : création de la première auto-école
1921 : mise en place du code de la route
1922 : le certificat de capacité devient le permis de conduire
1954 : limitation de vitesse en agglomération à 60 km/h
1959 : sanction conduite en état d'ivresse et obligation d' assurance de responsabilité civile pour les véhicules terrestres à moteurs
1961 : limitation à 90 km/h en fin de semaine pour les routes les plus chargées
1965 : mise en place de l'alcootest
1969 : vitesse est limitée à 90 km/h pendant un an pour les nouveaux titulaires du permis de conduire
1970 : seuil du taux d'alcool dans le sang 1,2 g/l
1973 : - limitation de la vitesse à 110 km/h sur les routes à grande circulation et à 100 km/h sur les autres routes

- limitation à 120 km/h sur autoroute et à 90 km/h sur les routes
- port de la ceinture à l'avant pour les véhicules récents hors agglomération, port du casque hors agglomération pour les vélomoteurs, et partout pour les motos.

1974 : limitations de vitesse 90 km/h sur route, 110 km/h sur voies express à 2×2 voies, 130 km/h sur autoroutes
1975 : - port de la ceinture obligatoire pour les passagers avant, en agglomération la nuit de 22 heures à 6 heures et en permanence sur les voies rapides urbaines
- interdiction de mettre les enfants de moins de 10 ans à l'avant, obligation pour les piétons de marcher à gauche hors agglomération, obligation pour les moto d'allumer leur phare le jour
- limitation des cyclomoteurs à 45 km/h par construction
1976 : port du casque obligatoire hors agglomération pour les usagers de cyclomoteurs
1979 : création du système de bonus-malus sur les primes d'assurances (arrêté du 23 mai 1979) afin de responsabiliser financièrement les mauvais conducteurs. Concerne les véhicules à moteurs d'au moins 80 cm³
1982 : décret sur la conduite sur route mouillée limitant la vitesse à 80 km/h sur route, 100 km/h sur voies express et 110 km/h sur autoroute.
1983 : seuil du délit d'alcoolémie 0,80 g/l
1986 : contrôle technique obligatoire
1988 : mise en place de l'AAC (apprentissage anticipé de la conduite) appelé aussi conduite accompagnée
1989 : limitation de la vitesse en agglomération à 50 km/h
1990 : ceinture obligatoire pour tous les passagers
1992 : entrée en vigueur du permis à points
1996 : mise en place du BSR (brevet de sécurité routière)
2002 : le BSR est obligatoire pour conduire un cyclomoteur
2003 : radar automatique en France
2004 : entrée en vigueur du permis probatoire
2008 : le gilet de sécurité et le triangle de présignalisation sont obligatoires dans tous les véhicules

1er janvier 2008 - Chaque enfant transporté dans les véhicules légers doit être attaché selon le mode le plus approprié à sa morphologie 13 janvier - Le Comité interministériel de la sécurité routière lance la réforme du permis de conduire
• 3 juillet - Installation des premiers dispositifs de contrôle du franchissement des feux rouges
1er janvier2011 - Obligation de suivre une formation de 7 heures avant de conduire un 125 cm³ ou un « scooter à trois roues ».
• 15 mars - Promulgation de la Loppsi 2 qui prévoit le renforcement de la lutte contre les comportements à risque et les multiples causes d'accidents de la route. Ces mesures concernent l'alcool, les stupéfiants, les grands excès de vitesse, la conduite sans permis, le trafic de points, les modalités de récupération de points...
• 1er décembre - Mise à disposition de moyens permettant de tester son alcoolémie dans tous les établissements ouverts la nuit et servant de l'alcool.

5 janvier 2012
- Interdiction des avertisseurs de radars
- Durcissement des sanctions contre l’usage d’un téléphone ou d’un appareil à écran en conduisant
- Sécurisation renforcée des chantiers routiers et de la bande d’arrêt d’urgence
- Obligation d’installer des bandes d’alerte sonore sur les autoroutes pour lutter contre l’endormissement au volant

• 1er juillet - Obligation pour tous les conducteurs de véhicules terrestres à moteur de posséder un éthylotest. Les cyclomoteurs de moins de 50cm3 ne sont pas concernés.
2013
Les radars mobiles de nouvelles générations sont intégrés à des voitures banalisées.
15 catégories européennes du permis sont mis en place.

2014
Réforme de l'épreuve pratique.
2015
Interdiction des oreillettes et écouteurs ainsi que la limitation de l'alcoolémie au volant à 0,2g/L de sang pour tous les jeunes conducteurs.
2016
Obligation du gilet jaune pour les 2 et 3 roues
Fin du bridage 100 cv pour les motos