vendredi 31 août 2012

Rouler sur la file de droite sur autoroute


Pour information je roule plus vite que les deux véhicules de devant....

Cliquez sur: Loi sur la suppression de la file de droite sur autoroute (ironie)

Rouler à droite sur l'autoroute


Bien que la règle de rouler à droite sur les routes françaises soit absolue, trop souvent des conducteurs s'octroient le droit de rouler où bon leur semble sur les autoroutes, notamment au milieu.

 Pour ceux qui arrivent derrière un peu plus vite, et qui sont donc à droite, c'est un supplice.

Il faut successivement :
- se déporter une première fois à gauche (contrôle, clignotant, re-contrôle, changement de file)
- se déporter une deuxième fois à gauche (contrôle, clignotant, re-contrôle, changement de file)
- dépasser le forcené,
- se déporter une première fois à droite (contrôle, clignotant, re-contrôle, changement de file)
- se déporter une deuxième fois à droite (contrôle, clignotant, re-contrôle, changement de file)

Toutes ces manœuvres, rendues obligatoires par la faute d'un inconséquent, qui considère qu'il est normal de rouler au milieu... 

Leurs arguments  sont simples :

- je ne vais pas me rabattre sur la file de droite : c'est la voie des camions,
- je ne gêne personne : ceux qui veulent me dépasser ont la voie de gauche pour cela,
- et bien entendu, le très français: "je fais ce que j'veux, on est en démocratie !"

La voie de droite est la voie normale, la voie sur laquelle on DOIT se placer. 
La voie du milieu sert alors à dépasser. La voie de gauche sert uniquement dans le cas où les DEUX voies de droite sont occupées, par exemple par un camion occupé à dépasser un autre camion. 
Il est d'ailleurs symptomatique de ne pas se rabattre après avoir dépassé sous prétexte qu'il faudra de nouveau changer de file une minute plus tard à cause d'un autre camion (c'est à dire des kilomètres plus loin à 130 km/h, faites le calcul). 
Mais quand de plus il n'y a PERSONNE sur la file de droite, on frise là, la perversion !

Le fait de se placer sur la voie du milieu pour plus de confort (loin des bords, c'est plus sûr ?) entraîne des manœuvres supplémentaires pour les autres conducteurs qui veulent dépasser, sauf à penser que tout le monde doit rouler au milieu. Dans ce cas évidemment, ceux qui veulent dépasser n'ont qu'un seul changement de file à réaliser pour déboîter puis se rabattre. 
Voilà donc la solution !

 Sauf "circulation en file" (lorsque qu'on roule sur plusieurs voies de circulation dans le même sens, cas des autoroutes et des voies express), l'automobiliste doit toujours rouler sur la voie la plus à droite et ne peut utiliser les autres voies que pour y effectuer un dépassement. Une fois le dépassement effectué, on doit se rabattre ensuite sur la voie la plus à droite avec le clignotant. 
Squatter en permanence la voie centrale ou la voie la plus à gauche est une infraction au code de la route. De plus, cela incite les autres automobilistes qui vont plus vite, à dépasser ce véhicule par sa droite, ce qui est aussi une infraction au code de la route.
Le code de la route stipule qu'il faut circuler (et se rabattre) sur la voie la plus à droite quand c'est possible.
Puisque le code de la route le stipule, pourquoi la plupart des Français roulent ils sur les voies de gauche et du milieu, alors qu'il n'y a PERSONNE à droite.




Petit rappel, circuler sur une voie de gauche ou milieu sans raison est passible d'une simple amende de 22 €, alors qu'en comparaison, dépasser par la droite vous coûtera :

" un retrait de 3 points sur le permis de conduire ainsi qu'une amende forfaitaire de 135 € (minorée à 90 € et majorée à 135 €). Le conducteur encourt également la peine complémentaire de suspension du permis pour une durée de 3 ans au plus "
Il risque surtout un accident !

A quand une vraie sensibilisation au problème, qui peut entrainer des situations dangereuses, notamment à l'encontre des gens qui respectent le code de la route et circulent sur les voies de droite.


Imaginez que vous circulez sur la voie la plus à droite, dans le rétroviseur approche lentement un véhicule sur la voie du milieu. Devant vous, un camion au loin, mais bien sur vous vous en rapprochez. Malheureusement le gentil monsieur "propriétaire" de la voie centrale, ralentit à votre niveau, malgré votre clignotant allumé depuis un moment. Vous voilà piégé entre un squatteur de voie et le camion face à vous. 
Évidemment, le squatteur pouvait se décaler sur la troisième voie afin de faciliter votre dépassement et ainsi éviter ce que la Police et les auto-écoles appellent une "zone de danger potentiel".


Il est temps de sensibiliser les gens à ce phénomène, trop souvent vécu sur la route. Il est temps que les conducteurs REGARDENT autour d'eux et anticipent.....

Je ne prends pas la route, je la partage ! 


 Voilà ce qu'engendre une conduite à gauche inadaptée !
Un dépassement par la droite interdit mais surtout dangereux !
 Highway

mardi 21 août 2012

Inconscients et dangereux




Pourquoi une partie des humains sont ils inconscients ?

Pourquoi ne se protège t'on pas face au SIDA ?
Pourquoi aller vers des conduites addictives ?
Pourquoi rouler vite ?
Pourquoi rouler alcoolisé (refuser le premier verre est facile)?
Pourquoi fumer ?
Pourquoi rouler sans permis?
Pourquoi mettre sa vie en danger (sans parler de celles des autres) ?

Considéré comme peu graves, ces comportements sont accidentogènes......
  Pourquoi, pourquoi, alors que l'on connait les conséquences dramatiques, on balaye tout d'un revers de main et qu'ensuite nous pleurons lorsque c'est trop tard ?

Allez, un peu de psychologie !

Qu'est-ce que l'inconscient ?

L'inconscient, c'est tout ce qui n'est pas (encore) conscient. On sait que consciemment, on peut réaliser environ 6 à 8 taches simultanément. L'inconscient, lui, est en mesure de réaliser environ 60000 taches en simultané
 Regardez les difficultés qu'a un enfant pour apprendre à marcher. Comme pour tout apprentissage (apprendre à conduire, à rouler à vélo, ...), on commence par une phase où on décompose consciemment chaque action. Et qu'est-ce qu'on est maladroit quand c'est le conscient qui conduit !


L'inconscient est une mine de connaissance et d'aptitudes. Seulement, avec la quantité faramineuse de nouvelles informations auxquelles il est confronté chaque jour de notre vie, l'inconscient ne peut pas se permettre d'optimiser spontanément tous ses apprentissages, car cela occuperait tout son temps.
C'est pourquoi, si à l'âge de 6 ans vous êtes poursuivi par un petit chien qui vous semble alors effrayant, l'inconscient va mettre en place un programme de survie disant : "ce chien est dangereux". Fort de ses connaissances et de son expérience, il va même généraliser ce fait en disant : "les chiens sont dangereux". Et voilà comment en quelques secondes se sera créée une phobie qui vous poursuivra peut-être même lorsque vous fêterez vos 80 ans. 

Pourtant, vous savez très bien consciemment que tous les chiens ne sont pas dangereux et qu'il n'y a aucune raison d'avoir peur du magnifique labrador de votre voisin. Mais le programme est ancré dans l'inconscient...

 Le conscient place des barrières là où l'inconscient n'en a pas. En même temps, le conscient peut faire faire des choses qui vont à l'encontre des valeurs de l'inconscient (comme dans tous ces paris stupides ou des jeunes mettent leur vie en danger juste pour prouver qui ils sont, malgré la peur au ventre, signe inconscient qu'ils devraient s'abstenir).


La volonté suffit-elle pour devenir conscient ?

Le conscient donne des directives (je veux avancer), mais c'est l'inconscient qui commande chaque muscle. Le conscient peut dire "je veux essayer de faire une apnée d '1 minute", mais c'est l'inconscient qui décide quand il devient urgent de reprendre sa respiration. Et si vous insistez, ultimement, l'inconscient décidera de vous faire "perdre connaissance" pour reprendre le contrôle.

Si la volonté suffisait, vous pourriez par simple décision stopper votre phobie des chiens, parce que vous savez qu'il n'y a pas de raison d'avoir peur de tous les chiens. On dit bien que si la volonté était efficace, les régimes marcheraient...

Il est évident que la volonté n'est pas suffisante. Elle est indispensable pour engager un changement, mais parfaitement insuffisante si l'inconscient ne va pas dans le même sens.


Le changement est-il lent ou rapide ?

Si une phobie peut apparaître en quelques minutes, si un traumatisme peut apparaître en quelques minutes, si des gens ont vécu spontanément des expériences qui les ont métamorphosé en l'espace de quelques minutes, le changement ne doit pas nécessairement être long à mettre en place. Ca ne serait pas logique par rapport à la réalité de tous les jours.
Le cerveau marche par associations. Si l'association entre avion et danger s'est mise en place spontanément suite à la visualisation d'un reportage télé, ce lien (qui n'est autre qu'une connexion au niveau du cerveau) peut tout aussi facilement être retiré.

 Pour les conduites à risques de certains (comme vu plus haut) Il doit être possible d'agir par l'hypnose pour changer cela. C'est une piste parmi d'autres. Vous en avez d'autres ? N'hésitez pas à l'écrire...
En tout cas, sur internet, j'ai trouvé des constats, des faits, mais pas de solution.....

Mais accepter de choisir cela, c'est déjà reconnaître qu'on n'est pas encore devenu un individu responsable !!!

Un auteur psychologue, spécialisé en sécurité routière et des prises de risques, est très intéressant à lire. Il s'agit de Jean pascal Assailly:  

 Adolescents et conduites à risque




Morale, éthique, droit, déontologie, un peu de philosophie pour réfléchir sur nos comportements, notamment routiers....


La consultation de divers dictionnaires et auteurs permet de dégager trois types de définition de l'éthique ou de la morale ou, mieux, trois niveaux ou fonctions complémentaires de l'éthique :
– le questionnement, l'analyse, la réflexion sur les finalités de l'agir, les valeurs et les principes, la nature des repères d'action, la légitimité des moyens;
– la structuration des repères, l'organisation du contenu normatif : normes, principes, règles, valeurs;
– la délibération, la décision et l'action dans les situations concrètes de la vie.
Ces trois niveaux et fonctions sont indispensables et s'appellent l'un l'autre: pas de questionnement sans concrétisation dans des normes; pas de normes valables sans justification dans les finalités; pas de décision morale sans attention à la situation ni retours aux normes et, par-delà les normes, aux valeurs fondamentales (parfois en contrevenant même aux normes reconnues). Une fonction ne peut exister sans un minimum des deux autres. Au moment où la personne atteint l'âge de raison, il y a déjà un système de règles (familiales, sociales, religieuses) qu'elle est appelée graduellement à questionner, intérioriser, transformer ou rejeter, pour devenir véritablement morale.
Théoriquement, la priorité devrait appartenir à la première fonction : le questionnement. Peut-être existe-t-il cependant une tendance naturelle à donner préséance à la deuxième : aux règles reçues ou instituées. L'idéal est qu'un équilibre existe entre les trois. Et que le sujet mette le plus de cohérence possible entre ses finalités, son système de valeurs et son action.
Il faut reconnaître cependant qu'il y a toujours une distance entre l'idéal et la réalité, entre la morale proposée et le vécu, entre l'idéal perçu et le possible. Ce constat souligne un trait de la condition humaine : besoin d'un idéal qui interpelle et propulse en avant, besoin parallèle d'un espace de cheminement.

Déontologie


Le mot « déontologie » (du grec deon-deontos) désigne lui aussi des règles, devoirs et obligations. Il est rarement synonyme d'éthique et de morale. Le plus souvent, il est utilisé pour traduire l'idée de devoirs, d'obligations, de prescriptions concrètes par opposition à l'analyse et la réflexion.

On l'emploie principalement dans deux contextes différents :

1) le premier, d'ordre philosophique, pour désigner une approche ou une théorie morale qui insiste sur le devoir, l'obligation (par exemple chez Kant) par opposition à une morale centrée sur le bonheur, les valeurs ou sur la seule utilité;
2) le second contexte, plus commun, pour désigner les règles et devoirs propres à l'exercice d'une profession ou au fonctionnement d'une entreprise. On parle alors communément de déontologie professionnelle, déontologie médicale, déontologie des affaires.

Dans cette foulée, l'expression fréquente « code de déontologie » désigne un ensemble de règles que se donne une corporation ou une entreprise pour régir les rapports de ses membres avec les autres et promouvoir sa propre image à l'extérieur. Tout en comportant une part d'éthique, le mot s'éloigne alors de l'éthique (l'exigence éthique personnelle) en ce qu'il renvoie à des valeurs et des règles, plus ou moins restreintes, faisant largement consensus parmi les membres et approuvées par l'autorité professionnelle. Il se rapproche du droit.

Droit


Comme la déontologie, le droit comporte une part d'éthique, mais n'en recouvre pas toutes les exigences. Distinguons deux sens du mot.

1. Parfois le droit (j'entends le droit positif par opposition au droit naturel ) désigne la réflexion sur le sens et l'élaboration des lois. Il implique la réflexion sur les finalités et les critères d'élaboration des lois. Il renvoie à diverses théories juridiques. C'est une question de philosophie du droit.
2. Le plus souvent, le droit désigne plutôt l'ensemble des règles applicables dans une société donnée et sanctionnées par l'autorité publique. Il vise à harmoniser les rapports humains dans une société, concilier les intérêts des uns et des autres, prévenir et régler les conflits dans le cadre de certaines valeurs fondamentales propres à une société ou à une culture. Le juriste européen M. Dabin le définit comme suit : « L'ensemble des règles de conduite édictées, ou du moins reçues et consacrées par la société civile sous la sanction de la contrainte publique, à l'effet de réaliser dans les rapports entre les membres du groupe un certain ordre, celui que postulent la fin de la société civile ainsi que le maintien de la société comme instrument voué à cette fin »
Le droit n'est donc pas indépendant des valeurs éthiques ou morales. Au minimum, il reprend les valeurs qui font consensus dans une société ou qui correspondent à celles d'un parti politique ou de certains groupes de pression. Au mieux, il essaie de protéger et promouvoir les valeurs qui servent d'assises à une culture. Cet objectif est explicite, par exemple, dans les chartes des droits et libertés de la personne; il est implicite dans d'autres législations. Mais le droit restera toujours minimaliste et, dans l'ensemble, moins englobant et moins exigeant que la morale. De plus, contrairement à la morale qui concerne l'intériorité et fait appel aux attitudes personnelles et convictions propres, le droit ne se préoccupe que de l'observance extérieure.

La distinction droit-morale est une nécessité et correspond à un progrès de civilisation. Le malheur est que l'on perçoit souvent mal cette complémentarité. D'un côté, le législateur se laisse souvent dominer par le souci électoraliste en laissant tomber certaines valeurs. D'un autre côté, les individus ont souvent tendance à vouloir imposer leur morale au législateur sans tenir compte de la pluralité; ou bien, à prendre le droit pour l'éthique et éviter ainsi de faire l'effort requis pour réfléchir personnellement sur ce que requiert vraiment l'éthique.


Repères pour l'élaboration des lois


Compte tenu de la distinction de nature et d'objectif entre la morale et la loi, il est clair que la loi ne doit pas condamner tout ce qui est immoral, encore moins imposer tout ce que la morale exige, à plus forte raison tout ce qu'exige la morale particulière d'un individu ou d'un groupe. Tout en étant attentif au rôle éducateur de la loi, le législateur doit tenir compte d'autres facteurs, correspondant au rôle premier de la loi et à ses traits essentiels. Dans la vie parlementaire quotidienne, le souci électoraliste joue sûrement beaucoup. La présente réflexion essaie cependant de dépasser ce pragmatisme pour mieux dégager les enjeux démocratiques.
Peut-on indiquer des critères ou des conditions qui permettent de juger quand un acte peut ou doit être interdit par la loi? Plusieurs auteurs ont essayé.

1
. Repères d'ordre juridique. En premier lieu, s'impose le rappel de quelques repères généraux.
– Le droit a plusieurs modes d'intervention à sa disposition : il peut prohiber, réglementer, permettre, favoriser. Le choix n'est pas toujours facile. La première option n'est pas toujours la plus adéquate, même si parfois elle satisfait mieux les esprits cartésiens.
– Le droit doit tenir compte de l'évolution des mentalités, mais il est heureux qu'il ne cherche pas trop vite à la consacrer, même si parfois on a raison de le déplorer. Certains phénomènes sociaux sont importants en raison de leur caractère de permanence; d'autres relèvent de l'effet de mode et passeront. Le droit doit savoir distinguer entre les deux et se donner le temps pour ce faire.
– Il doit tenir compte de l'opinion générale et se méfier des groupes de pression qui ont souvent une publicité plus grande que ce qu'ils représentent réellement.
– Il doit respecter les droits individuels, mais aussi ce qu'on appelle les droits collectifs tout en sachant que l'équilibre à établir entre les deux est toujours un travail délicat et sans cesse à recommencer.
– Le droit doit respecter les libertés, cela va de soi, mais aussi le sens de la justice et la poursuite du bien commun.
– Il doit enfin avoir un rôle éducateur et symbolique. Le législateur doit prendre en compte les valeurs et arguments d'ordre anthropologique et philosophique, et se préoccuper des conséquences à long terme sur les gens et sur les mentalités. À ce propos, le législateur doit savoir décortiquer l'enveloppe religieuse dans laquelle les valeurs et arguments rationnels sont parfois présentés par les autorités religieuses, au lieu de les ridiculiser ou de les écarter simplement pour mieux faire passer son point de vue.
2. Repères éthiques traditionnels. Plus concrètement, on peut ajouter quatre critères anciens, évoqués par Thomas d'Aquin au XIIIe siécle et entérinés par les autorités ecclésiales, qui gardent encore toute leur utilité.
– Le droit doit réserver ses interdictions aux problèmes majeurs. Seuls les actes qui peuvent nuire de façon notable et directe au bien commun méritent d'être prohibés. Sinon on banalise son rôle et on instaure une société policière.
– Ensuite, il importe que la loi soit applicable dans la pratique. En effet, il est préjudiciable au bien commun d'édicter des lois dont l'application est pratiquement impossible. Légiférer est l'art du possible. Le législateur doit donc savoir prendre le pouls social.
– En outre, la loi doit être équitable dans ses exigences : son fardeau ne doit pas retomber sur l'un ou l'autre groupe seulement de la société.
– Enfin, la loi ne doit pas risquer d'engendrer des maux plus grands encore que ceux qu'elle entend supprimer. Le législateur doit tenir compte des conséquences sociales. Il doit faire une évaluation serrée des effets à court, moyen et long terme.

Ce texte permet de réfléchir et de prévenir de jugements trop stricts, compréhensibles mais inadéquats.







BEPECASER, Reforme et matrice GDE (pyramide de Maslow)

Pyramide de Maslow






Avant nos 6 ans, les conduites à risques de notre adolescence se construisent en fonction de notre éducation. Faire changer les comportements après, est difficile mais pas impossible et les formateurs auto-école ont un grand rôle à jouer. 

Éduquer, faire comprendre le bien fondé de la réglementation (ne pas dire par exemple : "une ceinture ça fait 3 points ! il y a un radar faut ralentir !") pour qu'elle soit acceptée, c'est l'objectif. 

Pour ce faire, en 2015, une matrice GDE (Goals for Drivers Education) sera mise en place pour façonner les conducteurs de demain. Les formateurs devront se pencher en priorité sur la psychologie de leurs élèves. Psychologie et sociologie seront au menu des futurs formateurs.  
Il s'agira d'agir sur le vécu de l'élève pour trouver les leviers permettant d'acquérir un comportement respectueux des règles afin d'être respectable pour être respecté


Il y aura 4 niveaux :

-Habiletés fondamentales (style de vie, contexte social, sexe, âge) qui influencent les attitudes,
-Objectifs et contexte de conduite (Pourquoi, où, quand et avec qui la personne conduira, futur choix de la voiture),
-Maîtrise des situations de conduite (capacité à adapter la conduite en fonction des changements de circulation, de l'environnement, à identifier les zones de dangers potentiels),
-Maîtrise du véhicule (savoir s'en servir).

L'objectif est de former des automobilistes prudents. Un conducteur prudent n'est pas seulement compétent mais également conscient des risques, de ses propres aptitudes et est capable de s'auto-évaluer.

Vous remarquerez que le 4ème niveau est celui qui était appris il y a 30 ans ! Aujourd'hui, l'aspect sociologique, psychologique est bien plus important pour former des conducteurs responsables et matures. Ce ne sera pas facile à mettre en place, mais c'est l'une des clés de la lutte contre l'insécurité routière.
Formation, Prévention, Sanctions forment le triptyque indispensable


Ensuite en 2016, il devrait y avoir une grande réforme du BEPECASER. Ce ne sera plus un "brevet" mais un "titre" niveau III (titre 4 à l'heure actuelle) avec peut être 2 ans de formation au lieu de 8 mois.
Pour en savoir plus cliquez sur: La documentation française, le rapport 

samedi 18 août 2012

Rouler sans permis, l'erreur à ne jamais commettre !

La pire erreur !


Les conséquences d'une conduite sans permis sont dramatiques ....

Les "sans-permis" justifient régulièrement leur comportement par un enjeu de taille : « Si je perds le permis, je perds mon emploi. »

Mais :

Le fait de conduire sans permis soit parce qu’il a été annulé soit parce que vous n’en avez jamais obtenu, est considéré comme un délit et vous serez jugé au tribunal correctionnel. Les peines encourues iront jusqu'à :


  • Une amende de 15 000 euros
  • Une interdiction judiciaire de passer votre permis pendant 5 ans maximum
  • 2 ans de prison avec ou sans sursis
  •  immobilisation ou confiscation du véhicule et vente par l'état

Il ne faut pas oublier que vous perdez tous vos droits d’assurances lorsque vous conduisez sans permis. 
Donc, pour les dommages aux véhicules accidentés, les blessures et autres dommages au conducteur, à ses passagers et aux autres victimes, aucun remboursement ne sera effectué par l’assurance.

Le conducteur responsable mais sans permis, sera responsable de ses propres dommages ainsi que des dommages causés au véhicule qu'il conduisait. 
Si vous détruisez votre véhicule, il ne vous restera que les yeux pour pleurer....
Les autres victimes et leurs ayants-droits seront pris en charge par le Fonds de Garantie Automobile. Ce même Fonds de Garantie Automobile se retournera ensuite contre le conducteur responsable pour obtenir le remboursement intégral de toutes les sommes versées aux victimes ou à leurs ayants-droits.

En cas d'accident ou de dommages tous les frais seront à votre charge. Vous risquez d'être endetté jusqu'à la fin de vos jours et transmettre cette dette à vos ayants droit (parents et/ou enfants).

 Si vous avez vraiment besoin de vous déplacer il vaut mieux oublier cette option et choisir les transports en commun !!! Il existe aussi des véhicules se conduisant sans permis.

cliquez ici pour connaître les règles de ces véhicules

Le nombre de personnes qui conduiraient sans permis avoisinerait les 300 000 automobilistes. Une tendance qui ne semble pas baisser. Pire, plus d'un quart des jeunes seraient prêts à rouler sans… Environ 80 000 conducteurs sans permis ont été arrêtés en 2009. 

Exemple : X condamné par le tribunal correctionnel de Nantes, par décision du 6 juin 2008 réputée contradictoire à signifier, à la peine de 3 mois d’emprisonnement, 400 euros d’amende et confiscation du véhicule pour des faits de conduite d’un véhicule sans assurance ni permis et refus d’obtempérer commis le 25 mars 2008 ;

15 décembre 2011 à Senlis:  Le tribunal a reconnu X coupable d'homicide involontaire, coupable pour conduite sans assurance et coupable pour conduite avec des pneus lisses.
Le tribunal l'a condamné à 4 ans dont 6 mois avec sursis. Un alourdissement de la peine pour ne pas avoir pris en compte les avertissements du passé (plusieurs fois condamnés... dont un stage de sensibilisation aux violences routières) Suppression du permis et interdiction de le repasser avant 5 ans.

16/12/2011 Toulouse:  deux délits de fuite et une conduite sans permis devant le tribunal correctionnel de Toulouse: six mois de prison ferme.

30/06/2012 à Rodez :   six mois d’emprisonnement, accompagnés d’un mandat de dépôt, et une contravention pour la conduite sous l’emprise de l’alcool (0,38 gr/l d'air expiré)

26 mars 2010 tribunal de Guingamp : refus d'obtempérer, sans permis et sans assurance: condamné à six mois de prison, dont trois mois assortis du sursis et à régler plus de 700 EUR d'amende. Il a été placé sous mandat de dépôt.

16 mai 2012 à Rouen: Le tribunal prononce la confiscation du Land Rover et quatre mois de prison

26/10/2011 à Rodez : père de famille avec enfants sans permis : quatre mois de prison dont deux avec sursis

27/10/2012 à Reims : 40 ans, roulait en sens interdit puis délit fuite après un accident faisant un mort . 5 ans de prison dont 2 avec suris, annulation du permis et confiscation de ses véhicule.

Pour limiter cette inconscience et augmenter l'efficacité , il serait bien que pour le contrôle technique, outre la présentation obligatoire de la carte grise, d'exiger aussi la présentation du permis de conduire et l'assurance à jour de cotisations.

vendredi 17 août 2012

Boîtes noires voitures obligatoires aux états-Unis

La boîte noire



Une  boîte noire automobile est obligatoire aux États-Unis dans tous les véhicules nouvellement produits à partir du 1er septembre 2012.

Initiée par la NHTSA , l’autorité américaine de sécurité routière, cette réforme vise à collecter des données sur les accidents afin de mieux comprendre leurs causes. Plus précisément, ces EDR (Event Data Recorder) enregistrent une quinzaine de paramètres (vitesse, décélération, temps de freinage, etc.) sur les quelques secondes qui précèdent un choc, selon le même principe que les fameuses boîtes noires des avions. Le temps de stockage des données devrait être d'environ 30 secondes avant et après.


 Il s’agit en fait d’améliorer et de normaliser ce qui existe déjà dans de nombreuses voitures, notamment via les capteurs d’airbags. Pour que ces coussins puissent se déployer au bon moment, un calculateur enregistre en effet la vitesse ou encore l’état des pédales de frein et d’accélérateur, et conserve ces données pendant quelques secondes.

La critique, qui revient le plus souvent est la collecte et l’étude de données privées et la possibilité donnée aux compagnies d’assurance de pouvoir les étudier afin de décider si elles doivent rembourser ou pas un assuré suite à un accident.

Cliquez pour voir 10 accidents surprenants 

  il existe deux types de boîte noire (BN):
1 - la boîte accidentologique (celle qui est évoquée actuellement) = un enregistreur de contexte à courte durée qui enregistre en continu les événements (vitesse, accélération, clignotants,..) ou même des images point de vue conducteur. En cas de choc, l'enregistreur se fige pour contenir les données 30 s avant et 30 s après le choc. Cela permet de reconstituer l'accident. En aucun cas il ne s'agit de flicage puisque la boîte n'est lu qu'en cas d'accident. 40 millions de BN à 150€ (certainement beaucoup moins avec une production en série comme aux USA) cela fait moins d'argent que les 23 milliards d'euros que coûte l'insécurité routière !

2 - la boîte comportementale (BC) = un enregistreur en continu avec mémoire totale consultable. Ici on trace à 100% le conducteur. Il n'est pas demandé de la généraliser mais de la réserver aux délinquants de la route. Actuellement le seul moyen de mettre hors d'état de nuire un fou du volant, un alcoolisé chronique est la prison. La BC est une alternative. La BC est aussi un moyen de payer moins cher son assurance. L'assuré livre par clef USB par Internet les données de sa conduite et l'assureur évalue le risque. La BC peut aussi être une sanction alternative au retrait de permis.

L'idée de la BC est que la personne qui se sent surveillée change son comportement, les expériences le prouvent, cela fonctionne très bien. Cela pourrait devenir une obligation du code du travail. L'idée est de peser sur les entreprise avec le taux d'accident de travail. Celles qui ne font rien seraient fortement pénalisée, celles qui jouent le jeu auront des baisse de taux d'AT, c'est un moyen de faire baisser les charges en respectant le code de la route. Plus de 60% des accidents mortels du travail sont des accidents de la route, l'insécurité routière coûte 23 milliards d'euros à notre économie soit 2% du PIB, cela vaut la peine de s'y intéresser.

Actuellement les jeunes conducteurs paient une surprime car ils présentent des risques supplémentaires, de même celui qui a perdu son permis, quand il retrouve avec un permis probatoire. Les surprimes incitent ces personnes à ne pas s'assurer. Avec la BC, les conducteurs peuvent prouver qu'ils ont un comportement correct et peuvent ainsi s'assurer raisonnablement.

En résumé: la Boîte noire pour tous comme avocat embarqué, la Boîte Comportementale comme sanction alternative et pour les permis probatoires pour permettre de s'assurer.

jeudi 16 août 2012

Crash test enfant, ce qu'il faut savoir






Depuis février dernier, tous les véhicules neufs sont désormais pourvus d'au moins deux points d’ancrage Isofix. Un troisième point de stabilité (sangle Top Tether ou jambe de force) permet d’éviter au siège auto de basculer vers l'avant en cas de choc.

C'est l'aboutissement d'un standard de fixation sur la banquette de la voiture dont la première apparition date de la fin des années 90 et qui est obligatoire pour les nouveaux modèles depuis 2006. 60 % du parc automobile est désormais couvert par cet équipement et le pourcentage devrait atteindre les 75 % d'ici 2015. Une bonne nouvelle car, l'efficacité est prouvée.


Vous aimez vos enfants ? Choisissez un siège Isofix, un peu plus cher, mais combien sécuritaire.

Un enfant mal attaché, avec un siège non adapté court un risque important. Respecter la réglementation c'est bien, mais en l'appliquant correctement c'est mieux !

De plus, laissez le le plus possible dos à la route pour une meilleure répartition du choc et éviter l'effet coupe-cigare qui sectionne la moelle épinière.



Vidéo fort instructive

lundi 13 août 2012

Moins d'accidents et d'alcool dans votre région ?

2000 à 2011 baisse de la mortalité 


Votre région, département a t'il moins d'accidents ?

Si  la baisse de mortalité de 2010 à 2011 en France métropolitaine s’établit à -0,7%, 



Cette  évolution  est  fortement  différenciée  selon  les  régions :  
à  une  extrémité,  les meilleurs  résultats  avec  la  Corse  en  baisse  de  –25%  (contre  +22%  l’année précédente),  Poitou-Charentes  en  baisse  de  –19%  (contre  +28%  l’année précédente),   et  la Franche-Comté à –14%  (contre +15%). 
A  l’autre bout du spectre, Champagne-Ardenne  en  hausse  de  +26%,  la  Bourgogne  à  +14%  et  l’Auvergne  à +13%.

Les  DOM  connaissent,  eux,  des  évolutions  2010-2011  bien  différenciées,  mais souvent  très  encourageantes


Votre région
Par catégories d'usagers


Sur plus longue période, de 2000 à 2011,


La baisse française d’ensemble (métropole) s’établit  à  plus  de  la moitié  de  la mortalité,  soit  -51%.  Les  régions  en  tête  sont  le Limousin  (-66%),  l’Alsace  (-59%) et  la Lorraine(-59%). La Corse est  loin en queue (elle  présente  la  plus  faible  baisse,  à-36%  seulement,  en  raison  des  dérives accumulées de 2006 à 2009),  juste devant le Languedoc-Roussillon (-41%) et P-A-C-A (-45%).

Ce qui est invariable depuis 10 ans.........

Hommes et femmes

76%  / 24 %  il y a 10 ans, en 2000  et  toujours cette même proportion exactement en 2009, 2010 et 2011. Cette part des femmes dans la mortalité  routière  (24%)  est  à  rapporter  à  leur  part  démographique  (52%  de  la population)  et  surtout  à  leur  part  de  la  mobilité  routière  (48%  des  parcours  en voitures, selon diverses enquêtes convergentes). 


Implication  de  l’alcool  et  d’autres  psychotropes  au volant





Quant  à  l’implication  de  l’alcool,  c’est  également  un  grand  invariant,  du moins  en proportion. Le taux d’implication de l’alcool dans la mortalité routière était à 31% en 2000  (soit  plus  de  2300  tués  en  présence  d’alcool) ;  
Il  était  à  30%  en  2009  (de l’ordre  de  1200  tués)  et  est  remonté  légèrement,  à  31%,  en  2010  tout  comme  en 2011 (1050 à 1100 tués en présence d’alcool environ). 


Mise en cause de la fatigue

Les  données  d’accidentalité  indiquent  le motif  « malaise  et  fatigue (M+F)» quand les forces de l’ordre intervenues sur la scène d’accident jugent ce motif manifeste et déterminant dans  l’accident.
Ce motif  se manifeste  beaucoup  plus  le  jour  que  la  nuit

Sommaire du bilan



Pour en savoir beaucoup plus, rendez vous

Cliquez ici accidentalité générale et synthèse 2011

études et bilans 2011

samedi 11 août 2012

Radars où va l'argent ?

Radar discriminant voiture, PL


"Le ministère de l'Intérieur ne calcule pas les projections de recettes, mais les évaluations de 700 millions d'euros sont à mettre en perspective avec les 23 milliards d'euros que coûte chaque année l'insécurité routière"


Où vont les recettes des radars ?


37 % pour financer le dispositif lui-même

Le fonctionnement du système des radars s'autofinance grâce aux amendes. La somme comprend l'achat des radars et leur entretien.

30 % pour les collectivités locales

La somme allouée est utilisée pour des travaux de sécurité routière. En 2012, les conseils généraux se sont répartis 60 millions d'euros, une répartition qui se fait en fonction du nombre de kilomètres de voirie. Les communes ont reçu par dotation 100 millions d'euros, qu'elles se sont partagé.

33 % pour l'agence de financement des infrastructures de transports de France (AFITF).

Cette agence a reçu environ 160 millions d'euros cette année dans le but de renforcer ses moyens d'intervention. L'agence réalise aussi des travaux de sécurité routière.
La nouvelle majorité n'a pas prévu de continuer à étendre le dispositif, mais plutôt de privilégier le remplacement des radars existants par des radars plus modernes, explique Les Echos. Mais de mauvais chiffres d'insécurité routière pourraient amener le gouvernement à revoir sa politique. 



Les radars routiers rapportent toujours plus. En 2011, ils avaient généré un montant record de 639 millions d'euros. Cette année, leurs recettes pourraient atteindre entre 675 et 700 millions d'euros, selon l'ANTAI.

C'est la principale raison de la flambée des recettes. Les radars sont de plus en plus nombreux sur les routes. "Ils étaient 3.700 fin 2011 et seront 4.100 fin 2012",
Le parc de radars s'est donc étoffé de 10,8% en un an. Selon Les Echos, le gouvernement va désormais faire une pause et privilégier le remplacement des radars existants par des radars plus modernes (dont les prix oscillent entre 70.000 et 110.000 euros l'unité). Cependant, à terme, le parc risque de s'étendre encore. 
L'objectif fixé en 2009 par le comité interministériel de sécurité routière était de parvenir à un parc installé de 4.500 radars et autres dispositifs de contrôle automatisés. Par ailleurs, en matière de sécurité, l'objectif était en 2009 de passer en dessous de la barre des 3 000 tués en 2012. Or nous en sommes encore aux alentours de 4000. Du coup, certaines sources évoquent, à terme, un parc de 5000 radars.

Des radars plus efficaces

En 2008, le nombre de flashs inexploitables s'est en effet élevé à 3 millions d'unités pour les radars fixes, sur un total de 10,6 millions, et à 1,75 million pour les radars embarqués sur un total de 6,55 millions. Soit un taux "d'erreur" d'environ 30%. Mais avec les radars récents, il y a moins de déchets, assure Pierre-Henry Brandet. Désormais, les photos sont plus nettes. Les radars commencent aussi à faire la différence entre un poids lourd et une automobile, ce qui permet de sanctionner les premiers lorsqu'ils roulent à la même vitesse qu'un véhicule léger sur une zone où cela est interdit. Selon Les Echos, quelque 90 radars discriminants (distinguant les poids lourds) sont en fonctionnement. On compte aussi quatre radars mesurant la vitesse moyenne sur un parcours, et donc pas seulement la vitesse au moment où le véhicule passe devant le radar. Enfin, des radars embarqués sont à l'étude. Installés dans des voitures banalisées, ils pourront prendre les fraudeurs en toute discrétion sur la route, et cela dans les deux sens de circulation.

De nouvelles méthodes

Depuis quelques mois, le nombre de radars installés aux feux rouge est en forte augmentation. Ces derniers ne mesurent pas la vitesse, mais ils permettent de voir si un véhicule franchit un feu au mauvais moment. Et ça marche: en 2010, il y a avait 430 radars de ce type déployés pour 700.000 infractions constatées. 
En 2011, les 630 radars installés ont enregistré 1,3 million d'infractions. Enfin, la loi elle aussi évolue: il est désormais possible de poursuivre les conducteurs belges pour les infractions commises en France. 
C'était déjà le cas pour les conducteurs suisses et luxembourgeois. Cependant, certains conducteurs étrangers - allemands par exemple - échappent encore aux contraventions.
Radar mobile embarqué 9 photos/minute dans les 2 sens de circulation
 

Renault éco conduite le choix de la MPSRA


La nouvelle Mégane est arrivé !



En remplacement d'une citroën C4 de 90 cv et 5 vitesses (182 000 km, très fiable), la MPSRA  a choisi une Renault Mégane de 105 cv avec 6 vitesses.
1200 kg, consommation constructeur :
Mixte:          4,4 l/100 km (3,7l pour nous)
Urbain:         5,1
Extra-urbain: 4,0
L'éco conduite au Compteur Mégane de la MPSRA en vitesse stabilisée sur voie rapide


Compteur Mégane Vitesse moyenne

Autonomie au Compteur d'une Mégane en éco conduite

Mégane Compteur et régulateur



MPSRA : Mégane 110 cv, Ville/Route/Autoroute/Périphérique

La Clio 4 (dCi 90 chevaux Eco ) consomme : 3,2 l/100 en extra urbain, 3,4 l en mixte et 4 l en urbain et les concurrentes sont à : Ford Fiesta Econetic (3,3 l), Volkswagen Polo Blue Motion (3,4 l) et Peugeot 208 1,6 HDI 92 (3,8 l).

Avec l'éco conduite nous espérons bien descendre en dessous des données constructeur. Nous avons fait 4 litres sur autoroute, ce qui me parait très bien !

Débriefing après 2 parcours


2012 :En entrée de gamme avec le bloc essence 1.2 litre 75 chevaux, la Renault Twingo restylée coûte 8.000 euros. Elle dispose de l'allumage automatique des feux de détresse en cas de freinage d'urgence, de la condamnation centralisée ou encore de l'ordinateur de bord.Les vitres électriques avant, les airbags latéraux, le régulateur-limiteur de vitesse et le volant réglable en hauteur font leur apparition sur la version Authentique.


éco conduite sur le circuit Renault, un plus !

mercredi 8 août 2012

Semaine de la mobilité 16-22 Septembre 2013 à la MPSRA




Cliquez ici: La MPSRA à Mourmelon/Chalon en éco conduite



J-02 avant la Semaine européenne de la mobilité du 16 au 22 septembre 2012
Déjà 75 projets labellisés !


Du 16 au 22 septembre 2012 :«Bougez autrement : vélo, marche-à-pied, bus, train, roller… tous les moyens sont bons ! »

Toutes les opérations ou manifestations permettant de promouvoir des modes de déplacements alternatifs peuvent être labellisées dans le cadre de cette édition de la semaine européenne de la mobilité durable!

Communiquez sur vos évènements, les supports de communication sont en ligne !

Bannières Internet, affiches, logo : vous pouvez télécharger ces supports de communication librement sur le site Internet de la semaine de la mobilité.
Des affiches de la campagne vous seront envoyées gratuitement pour chaque projet labellisé.
Rendez-vous dans la rubrique « kit de communication » du site : http://www.agissons.developpement-durable.gouv.fr/-La-Semaine-europeenne-de-la-
Ils ont déjà inscrit leur projet !
  •  La MPSRA sera à Chalon en Champagne pour former des moniteurs auto-école à l'éco conduite du 11 au 20 septembre,
  • L'Association Française des Véloroutes et Voies Vertes, pour une semaine de découverte des Journées Nationales Voies Vertes,
  • La collectivité de Valence Romans, pour une semaine sur le thème de la mobilité durable pour tous,
  • Le conseil Général de La Réunion avec sa Semaine Européenne de la mobilité à La Réunion,
  • L'entreprise Bluecom et son rallye électrique Poitou-Charentes,

Organisez un événement et faites vous labelliser !



vendredi 3 août 2012

Vélo (Porte-vélo) et sécurité routière à la MPSRA,

Un vélo mal sanglé et c'est le drame !

3 modèles de porte vélos :


  • Le modèle à sangles s’installe sur le coffre ou le hayon de la voiture. Il permet le transport de trois vélos. Il présente l’inconvénient de cacher la visibilité arrière du conducteur.
  •  
  • Le modèle pour attelage se fixe par pincement de la boule de remorquage ou sur une plaque solidaire de l’attelage. Il permet le transport de deux ou trois vélos. Ce système réduit la surconsommation de carburant et évite le risque d'arrachage, dû à la hauteur aux péages !!!!!
  •  
  • Le modèle de toit se fixe sur les barres de toit. Un seul vélo par porte-vélo, mais il est possible d’installer plusieurs porte-vélo sur le toit. Ce système laisse la vue arrière dégagée mais constitue une prise au vent importante.
Ne dépassez jamais la charge prévue pour chaque porte-vélo.
A chaque arrêt, vérifiez la tension des sangles, le serrage des vis et des boulons
Sécurité et moindre consommation/pollution

Si vous utilisez un modèle de toit, n’oubliez jamais que les vélos augmente la hauteur de votre véhicule. Attention à l’entrée de certains parkings (en particulier les parkings souterrains) ! 

Si les vélos cachent votre plaque d’immatriculation, pensez à installer une plaque auxiliaire avec des feux arrière


Pour les autres automobilistes, évitez de rester derrière un véhicule transportant vélos, camion transportant bois, ferrailles, etc... 
Augmentez vos distances de sécurité (4 secondes minimum, c'est à dire 160 mètres à 130 km/h....)

mercredi 1 août 2012

Moto et équipement chez les gendarmes


 

L’image d’Épinal de nos gendarmes filant à vive allure simplement moulés dans une chemisette bleue et dans un pantalon de cavalier en tergal souligné par le lustre de bottes hautes appartient définitivement au passé depuis le 19 juillet 2012 !



Dotée d’un blouson et d’un pantalon résistants à l’abrasion, normés UE et floqués de bandes réfléchissantes tout comme les TDM et autres FJR de service (Yamaha), la nouvelle tenue des gendarmes inclut également de nouveaux casques  type Schubert C3 et des bottes coqués désormais masquées sous le pantalon.


Elles sont adaptés à une abrasion de niveau 1 (4 sec) et possède des protections coudes, dos, hanches et genoux et pour le confort une doublure thermique régulant.
Autre évolution de l’équipement des gendarmes, l’arme de poing se porte désormais au niveau de la hanche, pour plus de praticité et de confort. Mais l’élément essentiel du nouvel équipement des gendarmes est bien sûr l’airbag inséré dans la doublure du blouson. 





Cartouche de CO2 pour l'airbag




Un système filaire relié directement sur les motos, qui vient déclencher en cas de chute une cartouche de CO2 qui permet de gonfler l’airbag intégré au blouson. Le coût de cet équipement est de 1 300 € environ pour la tenue et 880 € pour les casques.

Le changement, c'est maintenant.... 

La gendarmerie et sa formation moto

Quel plaisir de maitriser une Harley. Police et Gendarmerie maîtrisent avec brio leur matériel ! Impressionnant !!!!