mardi 31 juillet 2012

Feux et éblouissement









La nuit représente moins de 10% du trafic mais 44% des tués

Dès le crépuscule :
  • Changement de la perception visuelle : une bonne  acuité visuelle peut diminuer de 5 à 6/10. Pour les fumeurs, diminution supplémentaire de l'acuité visuelle de 30 % due à la nicotine
  • Atténuation des contrastes (les couleurs deviennent fades)
  • Modification du champ visuel
  • Perturbation du sens du relief
  • L'éblouissement en croisant un véhicule
  • Le passage de zones éclairées à des parties non éclairées

Réduisez votre vitesse. Vos feux de croisement n'éclairent qu'à 50 mètres. C'est la distance d'arrêt minimum lorsque vous roulez à 70 km/h... Au-delà de cette vitesse, vous ne pourrez pas vous arrêter devant un obstacle...

Pour éviter l'éblouissement,
regardez le bas-côté droit de la route. Ne regardez pas les feux des véhicules qui arrivent en face




Cliquez ici :L’éblouissement, un problème d'hier et d'aujourd'hui 

Renoncez à un dépassement en cas de doute (la nuit, un véhicule qui arrive en face semble plus loin qu'il ne l'est)

Les feux de position (visibles à 150 m) vous permettent d’être vu des autres usagers. Vous devez les allumer dès que la luminosité décline légèrement. 

Les feux de croisement (30 m minimum) vous permettent d’être vu des autres usagers mais également de mieux voir votre route. Hors agglomération ils remplacent les feux de route lorsque vous croisez d’autres véhicules, pour éviter d’éblouir leur conducteur. 

Les feux de route (100 m minimum)  ne s’utilisent que la nuit hors agglomération. Attention lorsque vous croisez d’autres véhicules, passez en feux de croisement 

Les feux de brouillard avant s’utilisent en cas de forte pluie, de chute de neige ou de brouillard. 

Les feux de brouillard arrière s’utilisent en cas de chute de neige ou de brouillard, mais jamais sous la pluie

Les feux perdent jusqu’à 50 % d’efficacité sur 5 ans

 
Bande réfléchissante bleue

Une autoroute où les bandes blanches deviennent d’une couleur bleue fluorescente lorsque la nuit tombe. Ce sera possible grâce à une poudre spéciale qui remplacera la simple peinture des marquages au sol. Cette poudre sera rechargée grâce à l’énergie solaire pendant la journée et s’illuminera pendant la nuit.

dimanche 29 juillet 2012

Pneus sécurité étiquette

Savoir lire un pneu



 

Les pneus symétriques sont principalement présents dans les petites tailles et n'ont pas de sens de montage. On les monte devant, derrière, à gauche, à droite. 

Les pneus directionnels sont présents dans les grandes tailles (15/19) et ont un sens de montage matérialisé par une flèche (pointe vers l'avant du véhicule). 

Les pneus asymétriques sont présents dans les grandes tailles (15/19) et ont un sens de montage (outside vers l'extérieur du véhicule, inside vers l'intérieur). Il est normal que les 2 pneus ne soient pas montés dans le même sens. Meilleur drainage de l'eau et adhérence plus importante. 

Attention, un non respect du sens de montage (idem pour les motos) provoque plus souvent l'aquaplaning


La moitié des automobilistes Français roule avec au moins un pneu sous-gonflé. Pourtant, de nombreuses études ont démontré le rôle crucial que les pneumatiques jouent pour la sécurité au volant.  
Les pneus détériorés ou sous-gonflés provoquent 153 000 accidents en Europe. Ils sont directement responsables de 6% des accidents mortels sur route. Ce chiffre atteint 9% sur autoroute, avec une pointe à 15% l’été, où les pneus sont soumis à la surcharge et la chaleur.

Bien que le message « pneu gonflé = sécurité » soit rabâché, 9 français sur 10 ne vérifie la pression qu’une fois par an, alors qu’un contrôle mensuel est nécessaire. 


Les pneus sous-gonflés coûtent cher : 20% d’air manquant à 90 km/h entraîne une augmentation de 3% de la consommation et des émissions polluantes.  Selon une étude Michelin en 2005, si tous les pneus français étaient correctement gonflés, nous économiserions 500 000 tonnes de carburant chaque année, soit 2% de notre consommation !

3 pressions dont 1 éco (200 gr de plus qu'une pression autoroute pour moins consommer sur tout réseau)


 N'oublions pas que nous sommes reliés à la route par l'équivalent de 4 cartes postales en voiture et 2 cartes de crédit pour la moto !

 La législation impose que la profondeur des sculptures du pneu ne soit pas inférieure à 1,6 mm (Ne pas attendre que la limite d’usure soit atteinte pour les changer). Pour vous aider, les témoins d’usure doivent être intacts. Ces petites bosses situées à l’intérieur des rainures sont souvent repérées sur le flanc du pneu par le sigle TWI ou le bonhomme Michelin.

 Pour passer au contrôle technique, il faut respecter les dimensions prévues par les constructeurs. Pour vous aider :
Cliquez ici: tableau d'équivalence dimensions pneus 

Plus un pneu est large moins il adhérera sur sol mouillé !

Lorsqu'il pleut,  pour une dimension 195/65/15, un pneumatique évacue de 15 litres à 70 litres d'eau à la seconde en fonction de l'usure et du revêtement !

Distance de freinage sur route mouillée

Verglas d'été:

- Lorsqu'il n'a pas plu depuis longtemps, il s'accumule sur la route une couche d'hydrocarbures (issus des gaz d'échappement). Dès que ce mélange se réhydrate au contact de la pluie, il devient extrêmement glissant. Attention donc aux premières tombées de pluie !

Pneu été,hiver, sur route mouillée

Avec des pneus hiver la distance de freinage diminue
  • - Sur route sèche en dessous de 7°C
  • - Sur route verglacée ou givrée
  • - Sur neige fraiche ou compacte
  •  - Pneus hiver = distance de freinage diminuée par 3
  •  Sont équipés de pneus hiver :
  • 80% des Suédois
  • 45% des Allemands
  • 35% des Italiens
  • 16% des Français
  •  Monter les pneus hiver par 4 que votre voiture ait 2 ou 4 roues motrices Les pneus hiver (ou M+S) ne sont pas suffisants au regard de la loi. Cependant, dans certains cas, ils peuvent l'être si le panneau B26 est complété par un panonceau (M9) indiquant : "pneus neige admis".  Libellés M+S (boue et neige) mais le pictogramme "3 pics + flocon de neige" est de plus en plus utilisé
Test pneu hiver

 L'aquaplanage (aquaplaning », qui signifie « glisser sur l'eau ») est un phénomène qui se produit quand les roues d'un véhicule perdent leur adhérence par rapport au sol en glissant parfaitement sur une surface aqueuse (flaques, chaussée mouillée…). Quelque soit la vitesse, il y a ce risque en fonction de l'usure du pneu.....



Conseil : Débrayer, ne pas freiner et regarder l'endroit on on veut aller. Ne réaccélérer que lorsque l'adhérence est bien revenue



Gonflez les en pression autoroute tout le temps, vous consommerez moins et rigidifierez les flancs, ce qui améliorera la tenue de route, (pression inscrite sur la porte conducteur)


Changement d'un train de pneus


 Lorsque l'on change un train de pneus, toujours les faire installer à l'arrière qq soit le type de véhicule,



La nouvelle étiquette pour tous les véhicules sauf les motos ! prend en compte  3 indicateurs :

-l'impact sur la consommation de carburant,(entre un pneu A et un pneu E, il n'y a que 0,6litre d'écart mais une adhérence sur sol sec moins bonne) Au bout du compte , c'est, selon les tests l'équivalent de 6 litres/1000 km (donnée fournie par l'ETRMA et le TNPF).
Ramenés annuellement, pour un usager qui parcourrait 20 000 km/an, cela peut représenter une économie de quelques 120 litres de carburant sur une année ..
-la capacité de freinage sur chaussée mouillée (le plus important. Entre A et G, il y a 18 m de différence de freinage sur le mouillé à 80 km/h !!!c'est à dire 30 %
-le niveau sonore extérieur émis par le pneu. 

Il est prévu de lancer une calculatrice d’économies de carburant montrant l’impact des pneumatiques portants des étiquettes différentes sur la consommation de carburant/les dépenses de carburant plus tard sur les sites des manufacturiers.

Gain entre A et G !


Quelques dizaines d’euros économisés sur un pneu justifient-ils des distances de freinage allongées de 25% ? Nous pensons que non.

Comparatif avec l'étiquette . Le 2ème critère est  plus important pour la sécurité (18 m entre A et G)

Pneus "verts"

La dégradation du freinage peut aller jusqu’à 7 m à 130 km/h, ce qui signifie que, quand la meilleure voiture stoppe, la plus mauvaise roule encore à près de 40 km/h. Imaginez le choc s’il y a un obstacle ! Tout ça pour baisser, au mieux, la consommation de 0,3 à 0,4 l/100 km... pour un prix d'achat de 8 % supplémentaire


Mieux vaut des pneus classés "A" gonflés en pression autoroute (meilleure tenue de route et moindre consommation)

Types d’usure possibles

Il existe différents types d’usure qu’il faut savoir repérer pour éviter que vos nouveaux pneus ne s’usent trop vite.
Pneu usé facette
Usure en facette
 
L’usure en facette concerne en général les pneus avant, son origine est souvent mécanique : un mauvais équilibrage des roues ou un mauvais état des organes de liaison et de suspension, par exemple. Vérifiez ces deux éléments avant de remettre des pneus neufs.
Pneu usé dents de scie
Usure en dents de scie aux épaules
 
Une usure en dents de scie aux épaules provient d’un frottement anormal sur la route qui est lui-même issu d’un défaut de parallélisme. Ce type d’usure porte préjudice à la performance du pneu dont la bande de roulement doit en principe s’user de manière uniforme. Rappel : la législation fixe la limite d'usure maximale à 1.6 mm de profondeur de sculpture.
Pneu usé centre
Usure au centre
 
Une usure au centre de la bande de roulement est le signe d’un sur-gonflage des pneus, c’est pourquoi il est important de vérifier régulièrement la pression des pneus. Des pneus sur-gonflés s’usent plus vite et sont également moins performants. Une usure anormale peut également être le résultat d’un mauvais alignement ou d’un problème mécanique.
Pneu usé epaules
Usure aux épaules
 
Un pneu usé aux épaules est souvent un pneu sous-gonflé. En vérifiant régulièrement la pression des pneus, on évite ce type d’usure et on rallonge donc la durée de vie du pneu. Un pneu sous-gonflé augmente également la résistance au roulement et donc la consommation de carburant (des pneus souples font plus travailler le véhicule). Ce type d’usure peut également être dû à un mauvais parallélisme ou encore à un problème mécanique.
Cliquez sur : Tests pneus par les consommateurs




50 pneus testés en Allemagne sur des grosses et lourdes voitures, Des différences énormes !

jeudi 26 juillet 2012

Voiture tonneau à la MPSRA




Des statistiques inquiétantes

Le taux de port de la ceinture

Une enquête réalisée en 2009 et 2010 a permis de mesurer que le taux de port de la ceinture de sécurité pour tous les occupants d'un véhicule est de 96 %.
Toutefois, selon une enquête de la SAAQ réalisée en 2010, ce taux baisse la nuit (de 22 h à 3 h 30) pour se chiffrer à 92,9 % chez les conducteurs. Dans les faits, le taux d'utilisation de la ceinture de sécurité diminue au fur et à mesure que l'on avance dans la nuit, passant de 93,3 % entre 22 h et 23 h 30 à 91,4 % entre 2 h et 3 h 30, toujours chez les conducteurs.
Par ailleurs le taux de port de la ceinture des passagers assis à l'arrière était de 89,2 %.

Un bilan préoccupant

Les personnes qui ne portent pas leur ceinture de sécurité sont surreprésentées dans les accidents. Ainsi, dans les accidents mortels, plus de 30 % des conducteurs décédés ne portaient pas leur ceinture. 
En ce qui concerne les jeunes conducteurs de moins de 25 ans, 37 % de ceux qui sont décédés au cours des années 2006 à 2010 n'étaient pas attachés.
De 2006 à 2010, chaque année en moyenne, 120 personnes (conducteurs et passagers) décédées dans un accident de la route ne portaient pas leur ceinture de sécurité. De plus, 315 personnes en moyenne subissaient des blessures graves dans les mêmes conditions.

Voiture tonneau à la MPSRA

On constate que, chez les conducteurs décédés ayant subi un test d'alcoolémie, lorsque le taux d'alcoolémie augmente, le taux d'utilisation de la ceinture de sécurité diminue. Ainsi, pour un taux d'alcoolémie de 0 à 80 mg d'alcool par 100 ml de sang, 73 % des conducteurs décédés portaient leur ceinture, alors que, pour un taux d'alcoolémie de 81 mg ou plus d'alcool par 100 ml de sang, seulement 42 % des conducteurs la portaient.
Si tous les occupants d'un véhicule s'attachaient, on éviterait annuellement 60 décès et 160 blessés graves. 

Sièges enfants

 La fixation ­Isofix demeure méconnue ( Obligatoire depuis 2011)Dès lors, elle est souvent mal et/ou peu employée. Ainsi, la Sécurité routière constate, dans son étude de mars 2012, que 10 % des automobilistes ­seulement se servent de leur fixation Isofix alors qu’environ 60 % des voitures circulant en France en sont équipées sur au moins une place. 

Depuis juillet 2013, la norme I-Size R 129 impose le mode de fixation Isofix aux fabricants (la ceinture à enrouleur de la voiture ne servant plus à rien), rend obligatoire l'installation dos à la route jusqu'à 15 mois minimum et classe les sièges en fonction de la taille de l'enfant et non plus de son poids. "Près d'un enfant sur deux voyage dans un siège auto mal installé dont 27 % avec des défauts graves d'installation"


Simple et plus sûre



Les avantages indéniables en termes de sécurité de la fixation Isofix (meilleure stabilité du siège sur la banquette, facilité d’installation, risque d’erreur nul…). Manque d’information et surcoût 80 €  peuvent expliquer ce mauvais taux d’utilisation. 

 Si nous étions dans toutes les voitures !

samedi 21 juillet 2012

Zéro mort sur les routes de France






Zéro mort ? Impossible ? Et pourtant 3 pays ont cet objectif (Suisse, Suède, Québec)! 

Constructeur : Volvo Zéro mort

Comment peuvent ils faire ? Quelles sont leurs solutions ?


N'oublions pas que 95% des accidents de la route sont dûs à une erreur de comportement du conducteur !

-Brider les véhicules à 130 km/h (même si la plupart des morts sont sur départementales et les blessés en ville),

-Limiteur et régulateur de vitesse soit un équipement systématique (mais débrayable),

-Toutes les aides technologiques sont bonnes (ESP, ABS, AFU, anti endormissement, radar interdistances,)

-Mettre un compteur d'heure qui impose l’arrêt du véhicule durant un intervalle de temps de repos pour le conducteur,
 
-Oreillettes anti endormissement,  "alerte vigilance conducteur, alerte de franchissement de ligne" peuvent aussi être de série. En Attendant la Google Car entièrement automatique

-Contrôle médical pour tous (épilepsie, vision,), Gratuité des transports si problème ou adaptation du permis en fonction des heures,

-Stage de perfectionnement conduite et code tous les 10 ans,

-EAD, Anti démarrage si alcool après un premier jugement,
 
-Boîte noire utilisable par les tribunaux en cas d'accident mortel,

-Lavia (Limiteur s’adaptant à la vitesse autorisée) (Il s’agit d’un dispositif d’aide à la conduite en rapport avec la vitesse qui fonctionne à l’aide de GPS. Il propose un mode informatif qui déclenche une lumière sur le tableau de bord dès que la vitesse limite est atteinte. Le mode actif bloque l’accélération de la voiture dès que la vitesse maximale autorisée est atteinte. Pour des raisons de sécurité, le système avait été prévu à l’époque avec une mesure d’urgence. A savoir qu’en cas de pression très forte sur la pédale d’accélérateur, le Lavia se mettrait temporairement en veille),



-Le continuum éducatif (tout au long de la vie de conducteur (qui se met en place progressivement),

-Contrôle de sécurité par l'état des infrastructures (rond points mal éclairés, gravillons),

-Blocage des "distracteurs (téléphone portable, DVD),

-Équipement moto obligatoire (blouson et pantalon coqué avec dorsale, gants, bottes),

-ABS obligatoire pour les motos (voiture déjà fait),

Augmenter les nombres d'heures de conduite en auto école (10 heures d'exercices sécurité routière),

-Au permis : rendre obligatoire un stage sur circuit (perte d'adhérence, freinage d'urgence) pour que les gens prennent conscience de leur propres limites et de celles d'une voiture,

-Envoyer les gens sur un FSR (Fourgon de Secours Routier) avec les pompiers,

-A chaque infraction grave (feu rouge, distance de sécurité, excès de vitesse important), Travaux d'intérêt général en hôpital accidentés de la route),

-Plus de contrôle et donner des sanctions plus lourdes aux personnes sans permis ou sans assurance,

-Annulation du permis pour différentes infractions graves,

-Interdiction d'achat d'un véhicule après certaines infractions graves,

-L'automatisation des sanctions supprime la corruption pour certains pays,

-Feux orange puis vert au départ pour fluidifier le trafic et orange plus long à l'arrivée aux feux,


En attendant la voiture automatisée de Google: http://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/google-car-eric-schmidt-0712.shtml?fb_comment_id=fbc_10151032014917618_23007375_10151036818997618#fafc1806996236


Utopique ? L'utopie est le moteur du progrès. Grâce à cette forme d’idéal, on tend vers plus de perfection pour réduire la mortalité routière.

vendredi 20 juillet 2012

Accidents de la route avec un animal (avec vidéo)

Animaux et mortalité routière

La mortalité animale sur les routes est la conséquence de collisions de la faune avec des véhicules et concerne de nombreuses espèces souvent, grands et petits mammifères, oiseaux, batraciens, insectes, etc.

L'impact écologique (on ne compte pas la flore !) , économique et humain est conséquent...

Collision avec la grande faune

 

 En 1985, l’estimation du nombre des collisions était de 11 000. En 2001, on estime à 100 000 les collisions entre véhicules et grande faune, dont 45 000 pour les seuls sangliers (2,4 millions d'accidents/an). Ce chiffre intègre toutes les collisions avec ou sans dégâts corporels. Par contre peu de mortels.

Choc d'un motard à 140 km/h contre un ours !


 Les dommages sont parfois corporels, entraînant même des pertes en vies humaines (200 automobilistes tués et des milliers de blessés chaque année en Floride).

 Danger: Sangliers en chaleur !

Collision avec les oiseaux

 

 Ce sont les rapaces nocturnes, qui lorsqu'ils sont éblouis par les phares ou luminaires alors qu'ils chassent de nuit, semblent le moins bien éviter les véhicules. Ainsi observe-t-on une forte surmortalité des rapaces nocturnes (chouettes, hiboux) le long des routes à proximité de leurs habitats

Porsche contre faisan à 250 km/h

Collision avec les amphibiens

 

Lors des migrations annuelles vers le lieu de reproduction, les crapauds, grenouilles et tritons subissent de véritables hécatombes, avec parfois des milliers de cadavres sur quelques centaines de mètres de routes.

Collision avec les insectes

 

 En France, une évaluation réalisée à partir de comptages faits dans la région de Fontainebleau en 1990 a donné les résultats suivants : 60 billions (60 × 1012) d'insectes meurent dans un choc contre un véhicule chaque année en France (66,420 milliards pour la seule région de Fontainebleau), et il y aurait plus de 100 tonnes de cadavres d'insectes (plus gros que ceux qui restent collés sur les véhicules) le long de nos routes.

Les données de 1990/1991 ont permis les évaluations suivantes : compte tenu de l’évolution du réseau routier et du parc automobile :
  • plus de 66 000 milliards d’insectes peuvent être tués chaque année par collision directe avec les voitures en France,
  • à ce chiffre il faut ajouter environ 40 tonnes/an d’insectes tués et projetés sur les bas côtés,
  • ce chiffre, compte tenu de la disparition et du renouvellement des cadavres, peut être multiplié par 4 ou 5 pour l’année ce qui représente 120 à 200 t/an de matière animale déposée.

Les manœuvres d’évitement d’un animal qui traverse la route devant un véhicule peuvent également être à l’origine d’accidents. 

Impact sur des espèces menacées

 

 À titre d'exemple, en Tasmanie où il n'y a que 5,25 hab./km², plus de 100 000 animaux par an sont écrasés sur les routes. Selon le Dr Hobday, 1,5 à 2 % des diables de Tasmanie (espèce en forte régression) meurt ainsi tous les ans, ce qui est une cause importante d’affaiblissement de leurs populations.

Responsabilité

 

Il y a environ 4 % d'accidents "animaliers" sur 2,3 millions d'accidents recensés par les compagnies d'assurance.

La collision implique un véhicule et un animal sauvage. Mais ce dernier est percuté par le véhicule. Comme pour les obstacles fixes le conducteur est, par défaut de maîtrise de son véhicule, le responsable au sens légal de l'accident.

 En France, en cas de collision avec un animal sauvage, l'article L.424-9 du Code de l'environnement précise ; « Le grand gibier tué accidentellement et en tout temps à la suite d'une collision avec un véhicule automobile peut être transporté, sous réserve que le conducteur en ait préalablement prévenu les services de la gendarmerie nationale ou de la police nationale. »


Accident motard contre marcassin à environ 80 km/h


 Depuis 2003, l'indemnisation est effectuée soit par l'assureur, ou par le nouveau fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO) (500 € de franchise) si aucune assurance n’est susceptible d'intervenir (quand la responsabilité de personnes physiques ou morales ne peut être établie). 

 Toutefois, si la collision s'est produite alors que l'animal était chassé (les accidents avec le grand gibier sont plus fréquents en période de chasse), ou si les animaux (sangliers agrainés en général) étaient en surdensité il y a une possibilité de recours (avec partage de responsabilités) contre le propriétaire ou détenteur du droit de chasse du fonds si la victime est en mesure de prouver l'action de chasse ou la surdensité (à démontrer par une expertise).

S'il s'agissait d'un animal domestique ou propriété de quelqu'un ayant franchi la clôture d’un enclos (tel que défini par l'article L.4224-3 du livre II du Code rural de l'environnement), la responsabilité du propriétaire ou gardien peut être engagée



Un choc à 50 km/h, c'est 30 fois le poids du corps......

 



 Coût de la mortalité animale sur les routes


 

 Les collisions entre les véhicules et la grande faune ont un coût pour la collectivité. En France, les chiffres de l'Office national interministériel de la Sécurité routière donnent globalement pour 2002 un coût unitaire moyen d’un accident de 12 000 euros sur lequel les assurances indemnisent à hauteur de 6 000 euros.
Pour les collisions avec le grand gibier, la masse et la vitesse sont divisées par deux, l'énergie cinétique par huit. Le coût serait ainsi de 1 500 euros et l'indemnisation de 375 euros.
En considérant que le coût moyen par accident est de 1 500 euros, on peut estimer le coût global à 150 millions d’euros, dont 96 millions pour les seuls sangliers. (source Wikipédia)

Conseils : La nuit, le matin et le soir en zone de forêt, étang, rouler à 70 km/h est un maximum. Il nous faut 50 mètres (3 semi-remorques) pour nous arrêter si la route est sèche avec une bonne voiture !!!

Avertisseur Ultrason 

 Fixé sur votre voiture ou votre moto, l'avertisseur à ultrason s'active dès 50km/h en émettant des ondes sonores, il prévient les animaux sauvages de votre approche et vous évite l'accident.

Le vent s'engouffre dans le cylindre taillé en spirale et produit des ultrasons dont la fréquence est comprise entre 16.000 et 20.000 hertz, des ultrasons que seuls peuvent percevoir les animaux et gibiers.

Plus de 700m de portée si vous fixez les avertisseurs sur le toit de votre voiture, plus de 450m fixés sur les ailes ou les pare-chocs.
 


Cliquez pour tout savoir de l'indemnisation 

Détecteurs d'animaux infrarouges

«Dans sept secteurs à risques en Isère, des corridors biologiques où le passage des animaux est fréquent d'un massif à l'autre, le long de la route, nous avons installé au sommet de plusieurs poteaux des caméras et des capteurs infrarouge qui détectent les sources de chaleur et donc la présence de la faune sauvage. Dès qu'un animal est repéré, l'information est immédiatement relayée en amont grâce à un panneau lumineux qui indique le danger aux automobilistes en leur demandant de réduire leur vitesse»
«Grâce à ce dispositif, nous avons recensé en moyenne 3 700 alertes par an. Ce qui a permis d'éviter un grand nombre de collisions, et, forcément, de morts et de blessés.

mercredi 18 juillet 2012

Distance de sécurité



Un conducteur sur quatre environ ne respecte pas la distance de sécurité réglementaire.

Distance d'arrêt / distance de freinage

 

La distance d’arrêt d’un véhicule correspond à la distance parcourue pendant le temps de réaction de son conducteur à laquelle s’ajoute la distance de freinage. On évalue à 1 seconde le temps minimum nécessaire pour que le conducteur  réagisse en cas d’incident et ce dans les meilleures conditions : c’est le temps de réaction (à 50 km/h c'est 14 m !). Pendant ce temps là, le véhicule continue sa course. Ce n’est qu’une fois l’information assimilée que le conducteur commence vraiment à freiner.

Cliquez ici pour tester votre temps de réaction

Prenez vos repères

Le Code de la route a fixé une règle claire : l’intervalle de sécurité minimum à ménager entre vous et le véhicule qui vous précède est la distance que vous parcourez en 2 secondes.
Pour les véhicules lourds (PTAC > 3,5T) ou ceux dont la longueur dépasse 7 mètres, les ensembles de véhicules (voiture+caravane) et les camping-cars, cette distance est d’au moins 50 mètres. 

Pour savoir si vous respectez le bon espace entre vous et le véhicule qui vous précède, prenez un point de repère visuel sur le bord de la route, comme un arbre ou un panneau de signalisation. Une fois que le véhicule qui vous précède est passé à sa hauteur, comptez 2 secondes. Si votre véhicule passe ce repère avant ce délai, vous êtes trop près. 

Autre astuce : sur autoroute, les lignes délimitant la bande d’arrêt d’urgence mesurent 38 mètres et sont espacées entre elles de 14 mètres. A 130 km/h, il convient de laisser un intervalle de 2 traits, soit 90 mètres pour arrêter votre véhicule sans percuter celui qui vous précède. 

 De nombreux éléments influencent votre temps de réaction et la distance de freinage de votre véhicule. A vous d’adapter votre conduite en augmentant votre distance de sécurité, car les 2 secondes réglementaires ne suffiront pas toujours. 

Le non respect des distances est une des causes des accidents


Le repère réglementaire des 2 secondes a été calculé sur sol sec et dans des conditions météo idéales. Une chaussée mouillée a pour conséquence de doubler la distance de freinage y compris sur autoroute. En ville ou sur une route de campagne, pensez également qu’un autre usager ou un obstacle peut survenir à tout moment sur votre trajectoire.  
En cas de brouillard, de nuit ou lorsque la visibilité est mauvaise, votre perception des distances change. Réduire votre vitesse et augmenter vos distances de sécurité est indispensable. 

Pour vous aider, une appli IPhone affiche à l'écran de la couleur sur votre voie, détecte un changement de voie, détecte les voitures qui vous précédent, calcule leur distance et  vous averti en audio si vous vous approchez trop. Tout ceci est fait en temps réel et visuellement.
Non respect des distances de sécurité.....

en 2002, plus de 5 000 personnes (107 tués et 5 037 blessés) ont été victimes d’une collision en chaîne sur l’ensemble du réseau routier, soit 14 par jour. Sur autoroute, 43 % des accidents résultent de collisions arrières ou en chaîne.
Dans des conditions de circulation dense, ce sont près de 60 % des conducteurs qui sont en infraction, dont près de un sur six qui circule à moins d’une seconde du véhicule qui précède.

 La prévention, c'est sur l’autoroute A10 au Nord d'Orléans : Trois caméras, chacune située sous un pont au-dessus de chacune des trois voies, enregistrent le passage de chaque véhicule avec un degré de précision de l'ordre de quelques centièmes de seconde. À chaque dépassement de la distance de sécurité règlementaire, l’information « Trop près » apparaît sur un panneau à messages variables. Il n’y a pour l’instant pas d’activation de sanctions. La plupart des automobilistes n'en tiennent pas compte puisque ce n'est qu'une information et non une sanction !

À terme, il devrait y avoir un contrôle-sanction comme pour les radars vitesse.


mardi 17 juillet 2012

Médicaments et conduite



CONDUITE ET MÉDICAMENTS

Les français gros consommateurs

Notre pays est un des plus grands consommateurs de médicaments et notamment de somnifères et de tranquillisants. Des études faites au moyen de simulateurs ont montré les dangers des médicaments sédatifs. Il en ressort que certains médicaments pris à dose normale peuvent être facteur d’accident.
Ces risques augmentent considérablement s’ils sont mal utilisés, associés à d’autres médicaments ou à l’alcool.

Certaines personnes ont des idées fausses sur le problème de la conduite et des médicaments, et ne font pas assez attention à ce que leur dit leur médecin, leur pharmacien ou ce qui est écrit sur la notice des différents médicaments.
Les chiffres 

Consommation régulière de médicaments psychoactifs : un adulte sur dix (pendant au moins 6 mois dans l'année).

Consommation déclarée de somnifères ou tranquillisants tous les jours de la semaine :
9 % des femmes
4 % des hommes
Cette consommation importante est en croissance, toutefois ceci ne veut pas dire que toutes les pathologies psychiatriques sont suffisamment traitées et prises en charge. 
La vente des antidépresseurs est en augmentation alors que la vente des anxiolytiques est en baisse

Aujourd’hui, 8 à 10% des ACCIDENTS MORTELS seraient provoqués par des automobilistes conduisant sous l’emprise de médicaments, notamment de tranquillisants.

Les médicaments et leurs effets 

Les principaux effets des médicaments sont : la somnolence, les vertiges, les pertes de connaissance, les étourdissements, les troubles visuels, les hallucinations, les troubles auditifs, les sensations d’ébriété, les modifications du comportement.

Les principaux médicaments capables de provoquer des effets qui gênent la conduite sont les médicaments actifs sur les troubles neuropsychiques (tranquillisants et somnifères), mais aussi certains médicaments très banals utilisés dans le traitement de la douleur, de la toux ou du rhume par exemple. 

La signalétique

Attention !!!
 
Les médicaments comportant ce pictogramme sur leur emballage nécessitent une attention particulière.
Il est fortement déconseillé de prendre le volant après l'absorption de ces médicaments.
Dans tous les cas lisez attentivement la notice.
 Niveau 1
 
Le risque est faible et dépend largement de la susceptibilité individuelle ; le patient trouvera dans la notice du médicament les mises en garde lui indiquant les cas où il devra s’abstenir de conduire (en particulier lorsqu’il aura précédemment ressenti des effets indésirables potentiellement dangereux).
La prise du médicament ne remet généralement pas en cause la conduite de véhicules, mais nécessite que les 
patients soient informés avant de prendre le volant

Niveau 2

Les effets pour la conduite automobile sont prédominants par rapport à l’individu : il convient d’examiner, cas par cas, si la prise du médicament est compatible avec la conduite. La plupart du temps, le médicament n’est disponible que sur ordonnance et c’est le prescripteur qui appréciera l’état du patient et/ou sa réponse au médicament. Plus rarement, il s’agit d’un médicament disponible sans ordonnance et le conseil du pharmacien prend alors toute son importance.
La prise du médicament peut, dans certains cas, remettre en cause les capacités de conduite de véhicules et nécessite l’avis d’un professionnel de santé (médecin, pharmacien).

Niveau 3 

Les effets du médicament rendent la conduite automobile dangereuse. Avec des médicaments de ce type (anesthésiques généraux, hypnotiques, collyres mydriatiques…), l’incapacité est généralement temporaire, mais majeure.
Lors de l’utilisation du médicament, la conduite de véhicules est formellement déconseillée. Compte tenu d’un éventuel effet résiduel, il est conseillé au médecin prescripteur d’indiquer à son patient dans quel délai il pourra à nouveau conduire (par exemple, après une période de sommeil induite par un hypnotique).

Combien de temps les effets dangereux d’un médicament durent-ils ?

La durée des effets peut être très différente d’un médicament à l’autre et même d’une personne à l’autre ; elle peut aller de quelques heures à plusieurs jours. Ainsi, après avoir pris un somnifère, il est indispensable d’avoir une bonne nuit de sommeil (et pas seulement deux ou trois heures !). Mais les effets de certains somnifères peuvent se prolonger au cours de la journée suivante. Ainsi, si votre médecin vous prescrit un somnifère, ou tout autre médicament de niveau 3, il est indispensable d’envisager, avec lui, à quel moment vous pouvez reprendre le volant.

Si je prends, chaque jour, un médicament présentant des risques pour la conduite, dois-je arrêter de conduire ?

Ce n’est heureusement pas une règle générale. Dans certaines maladies chroniques, telles que l’épilepsie (risque de convulsions) ou le diabète, le fait de suivre un traitement prolongé, en respectant les posologies prescrites, peut, au contraire, restaurer l’aptitude à conduire un véhicule. Certains effets d’un traitement, potentiellement dangereux pour la conduite, pourront même progressivement s’estomper lorsque vous aurez pris le médicament pendant un certain temps. Dès que votre médecin vous prescrit un médicament à prendre tous les jours, il est important de lui signaler que vous conduisez.

Dans quelles circonstances faut-il être le plus attentif lorsque l’on prend, chaque jour, un médicament ?

Au début du traitement :

Lorsque vous commencez un nouveau traitement, les effets du ou des médicaments et notamment les effets potentiellement dangereux pour la conduite, peuvent être particulièrement marqués. Le début d’un traitement est donc une période pendant laquelle vous devez observer les effets du médicament sur votre organisme, votre vigilance et votre comportement ; vous devez être très prudent lorsque vous prenez le volant. N’hésitez pas à en parler à votre médecin, qui, dans certains cas, pourra adapter le traitement à vos activités.

Lors de l’arrêt du traitement

Lorsque vous cessez de prendre un médicament auquel votre organisme est accoutumé, des signes de sevrage (nervosité, anxiété, malaise…) apparaissent parfois et altèrent vos capacités de conduite. Dans d’autres cas, des troubles, dont vous ne souffriez plus lorsque vous suiviez votre traitement, peuvent réapparaître.

Cela veut-il dire que, si je suis en cours de traitement et que je le tolère bien, il n’y a aucun risque pour la conduite ?

Lors d’un traitement au long cours, il peut arriver que vous soyez fatigué, énervé, que vous souffriez d’une affection passagère (rhume, angine, mal aux dents, infection urinaire…). 
Faites attention à toute circonstance de ce type qui pourrait modifier les effets de votre traitement ou vous amener à prendre un nouveau médicament. Ce dernier pourrait alors majorer les effets de votre premier traitement ou, à l’inverse, en diminuer l’efficacité.

Attention
 
Vous ne devez jamais arrêter ou modifier le traitement, que vous prenez tous les jours, de votre propre initiative et sans en parler avec votre médecin !

Est-il possible de réduire les effets des médicaments sur la conduite ?

En cas de somnolence, le café, par exemple, peut faire disparaître la sensation de fatigue et améliorer transitoirement la concentration. Mais prudence ! 
La prise d’un produit stimulant ne permet pas de " récupérer ", ni de retrouver la forme physique et les capacités de concentration nécessaires à la conduite. La fatigue est toujours là, mais vous ne la sentez plus.
De plus, l’effet de ces produits est généralement court, et, lorsqu’il cesse, vous pouvez vous retrouver en situation dangereuse.

Et l’alcool ?

Chacun sait que l’alcool est très dangereux au volant. La conduite avec un taux d’alcool supérieur à 0,50 gramme par litre de sang est interdite et passible de sanctions pouvant aller jusqu’à des peines d’emprisonnement. Mais, attention ! En ayant bu une quantité modérée d’alcool (c’est-à-dire si votre taux d’alcool dans le sang est inférieur à 0,50 gramme par litre), vous pouvez être hors d’état de conduire, si vous avez également pris un médicament qui a des effets sur la conduite.

 Cliquez ici: vodka et médicament, un cocktail néfaste

L’association médicaments + alcool est absolument à proscrire lorsque l’on prend le volant : les risques d’accident dus à l’alcool, d’une part, et aux traitements, d’autre part, peuvent être multipliés ! Il est en de même avec les stupéfiants, qu’il s’agisse de drogues (cannabis, ecstasy, cocaïne, héroïne, crack…) ou de médicaments détournés de leur usage normal. 

Faites particulièrement attention à certains médicaments (par exemple, certains sirops contre la toux) qui contiennent de l’alcool, de l’ersatz d'opium  et peuvent vous faire dépasser les limites légales, si vous absorbez une boisson alcoolisée dans le même temps.
Et les Benzodiazépines ?

   
       Les risques d’accident augmentent de 45 % la première semaine de traitement. Le risque est doublé chez les conducteurs de plus de 65 ans qui prennent des benzodiazépines.

En Suède, 
Les différentes substances retrouvées sont les suivantes 
Amphétamine   34,3 %
Phenmétrazine   1,9%
THC   16,4%
Nitrazépam   1,6%
Diazépam   10,5%
Dextropropoxyphéne   1,4%
Flunitrazépam   6,3%
Clonazépam   1,3%
Morphine   6,1%
Méthamphétamine   1,2%
Codéine   5,2%
Zolpidem   1,2%

Les cas de récidives en Norvège ont été analysés sur une période de 6 ans (1992-1998), 57 % des conducteurs drogués et 28 % des conducteurs alcoolisés ont été  à nouveau arrêtés.