samedi 7 janvier 2012

Brevet Militaire de Conduite (BMC)

Une formation identique au civil, avec des BEPECASER comme formateurs et + 200 km (ICC) pour validation dans le civil

Article 1

Le personnel relevant du ministère de la défense, disposant d'un permis de conduire, habilité au sens de l'alinéa 1er de l'article R. 222-4 du code de la route, est autorisé à conduire les véhicules relevant du parc du ministère de la défense ou des établissements publics qui en dépendent, à l'exclusion des véhicules mentionnés à l'article 4 du présent arrêté.
Le commandant de la formation administrative ou l'autorité assimilée responsable desdits véhicules vérifie que l'agent sous son autorité auquel un véhicule est confié est titulaire d'un titre de conduite en cours de validité.



Article 2

Les véhicules relevant du parc du ministère de la défense, à l'exclusion des véhicules mentionnés à l'article 4 du présent arrêté, peuvent être conduits par les personnes suivantes extérieures au ministère de la défense :
1° Tout conducteur d'une entreprise chargée, dans le cadre d'un marché public, des travaux d'entretien périodique ou de réparation de ces véhicules ;
2° Tout conducteur d'une entreprise ou d'une entreprise sous-traitante dont l'activité s'inscrit dans le cadre d'un marché notifié par l'Etat et pour lequel l'Etat aura mis des véhicules à disposition, même de manière temporaire, soit au titre de la comptabilité des matériels de la défense, soit par le biais d'une convention ;
3° Pour la conduite des véhicules de la gamme commerciale du ministère de la défense affectés à la direction générale de la gendarmerie nationale :
― les travailleurs sociaux dans les unités de gendarmerie en l'application de la loi du 5 mars 2007 susvisée ;
― les personnels relevant d'un autre ministère dans le cadre des missions de sécurité intérieure prévues par le décret du 31 mai 2007 susvisé et des missions relevant du domaine des offices centraux ou d'actions de coopération interministérielle ;
― les attachés de sécurité intérieure et attachés de sécurité intérieure adjoints.
Dans les cas mentionnés au 1° et 3° ci-dessus, et sous réserve de l'habilitation prévue au premier alinéa de l'article R. 222-4 du code de la route, l'autorisation de conduire les véhicules relevant du parc du ministère de la défense est délivrée à chaque conducteur par l'autorité visée à l'article 1er ci-dessus.
Dans les cas mentionnés au 2°, l'employeur délivre, sous sa responsabilité, l'autorisation nécessaire à la conduite et vérifie que le conducteur auquel est confié un véhicule est titulaire d'un titre de conduite en cours de validité et dispose des qualifications afférentes à la conduite du véhicule considéré.



Article 3

Pour conduire un des véhicules relevant du parc du ministère de la défense, un brevet militaire de conduite est délivré au personnel militaire non titulaire d'un permis de conduire, après avoir satisfait à la formation et à l'examen prévus par l'article 5 du présent arrêté. Le brevet militaire de conduite permet de conduire les véhicules mentionnés à l'article R. 221-4 du code de la route, correspondant aux permis des catégories A, B, C, D et E.


Article 4

La conduite des véhicules spécifiques requiert une qualification particulière dont une mention est portée sur le brevet militaire de conduite. Le brevet militaire de conduite assorti de cette mention est délivré dans les conditions prévues à l'article 5 du présent arrêté. Il permet au personnel militaire les types de conduite suivants :
1° Le pilotage des véhicules spécifiques des armées et de la gendarmerie nationale :
― véhicules ou engins blindés à roues ou chenillés ;
― engins amphibies.
2° Les types de conduite ci-après :
― école de rame de jour ou de nuit ;
― franchissement amphibie ;
― conduite tactique.
Pour la conduite des véhicules spécifiques des armées, un brevet militaire de conduite peut être délivré à certains personnels civils de la direction générale de l'armement et des ateliers de réparation des véhicules en cause, sous réserve d'avoir satisfait à la formation et à l'examen prévus par l'article 5 du présent arrêté.



Article 5

Les candidats au brevet militaire de conduite suivent une instruction élémentaire de conduite (IEC) sous l'autorité d'un chef de centre IEC ou sous l'autorité du commandant de la formation administrative de rattachement.
L'instruction élémentaire de conduite se déroule dans un centre agréé par le secrétaire général pour l'administration, le directeur général de la gendarmerie nationale ou le chef d'état-major de l'une des trois armées.
L'instruction élémentaire de conduite est sanctionnée par un examen passé devant une commission d'examen qui délivre une attestation de conduite.
Pour les candidats non titulaires du permis de conduire ou du brevet militaire de conduite, l'examen reprend les épreuves du code de la route correspondant à la catégorie du titre exigé pour la conduite du véhicule.

Insigne des formateurs CIEC


Les candidats ayant satisfait à l'examen de l'instruction élémentaire suivent l'instruction complémentaire de conduite (ICC). Cette instruction complémentaire est assurée par le corps ou l'unité d'affectation et a pour but de former et de perfectionner le candidat à l'emploi et à l'entretien du type de véhicule considéré.
L'instruction complémentaire comprend :
1° Des épreuves d'apprentissage théorique et technique relatives à l'emploi des véhicules relevant du parc du ministère de la défense. Ces épreuves portent sur les éléments suivants :
― la réglementation propre aux véhicules militaires ;
― le rôle du chef de bord ;
― la conduite à tenir en cas d'accident ou de vol de véhicule ;
― la documentation de bord (description, utilisation) ;
― la tenue, la discipline et les devoirs du conducteur ;
― le constat amiable (description, utilisation).
2° L'acquisition d'un savoir-faire qui comprend les éléments suivants sur :
― la mécanique automobile (fonctionnement de base), l'entretien courant et le dépannage ;
― les opérations liées au chargement et au déchargement (guidage, attelage, dételage, arrimage) ;
― les manœuvres de force (relevage et grutage des véhicules) lorsque la catégorie au titre de laquelle le brevet militaire est délivré le nécessite.
Au cours de la période d'instruction, le candidat est astreint, sous la surveillance constante d'un accompagnateur, titulaire depuis au moins deux ans du permis de conduire ou du brevet militaire de conduite correspondant à la catégorie du véhicule utilisé, à parcourir dans les conditions normales de circulation les distances minimales suivantes :
― catégorie B (brevet VL) : 200 kilomètres ;
― catégorie C (brevet PL) : 300 kilomètres ;
― autres catégories (brevets motocyclette, TC, SPL) : 400 kilomètres.
Cette distance est ramenée à 100 kilomètres pour les candidats titulaires du permis de conduire civil correspondant à la catégorie au titre de laquelle le brevet militaire de conduite est délivré.



Article 6

La commission d'examen pour la délivrance de l'attestation de conduite citée au troisième alinéa de l'article 5 du présent arrêté comprend au moins trois membres :
― un officier, président ;
― un officier, un sous-officier supérieur ou un officier marinier supérieur ;
― un moniteur de conduite titulaire du CT1 de la filière IEC ou un agent du ministère de la défense titulaire du brevet pour l'exercice de la profession d'enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière.
Le candidat ayant satisfait aux épreuves de l'examen de conduite se voit délivrer l'attestation de conduite par le chef de centre IEC ou par l'autorité assimilée dont relève le candidat.
Le candidat titulaire de l'attestation de conduite qui a satisfait aux exigences de l'instruction complémentaire de conduite se voit attribuer le brevet militaire de conduite par le commandant de la formation administrative ou l'autorité assimilée dont relève le candidat.



 Article 7

L'autorité mentionnée à l'article 1er du présent arrêté, dès qu'elle est informée des faits, procède à la suspension provisoire du brevet militaire de conduite, lorsque son titulaire, qui a été préalablement mis en mesure de présenter ses observations, se trouve dans l'un des cas suivants :
1° Lorsqu'il a fait l'objet d'une décision administrative ou judiciaire notifiée portant mesure de suspension effective et totale du permis de conduire excluant également la conduite durant l'activité professionnelle ;
2° Lorsque, par application de l'article L. 224-3 du code de la route, le préfet transmet directement le brevet militaire de conduite à l'autorité compétente.
L'autorité visée à l'article 1er du présent arrêté reste libre de fixer la durée de restriction du droit de conduire dans la limite du délai fixé par l'autorité administrative, puis du délai fixé par l'autorité judiciaire pour la suspension du permis de conduire dans les cas prévus aux articles 221-8 ou 222-44 du code pénal.
Une copie de la décision portant suspension du brevet militaire de conduite prise par l'autorité mentionnée à l'article 1er du présent arrêté est transmise au procureur de la République et au préfet dans le ressort duquel l'infraction a été commise.
La suspension du brevet militaire de conduite est considérée comme non avenue en cas de classement sans suite, d'ordonnance de non-lieu, de jugement de relaxe ou si la juridiction judiciaire ne prononce pas de mesure restrictive du droit de conduire.



Article 8

L'autorité mentionnée à l'article 1er, dès qu'elle est informée des faits, procède au retrait du brevet militaire de conduite lorsque son titulaire, qui a été préalablement mis en mesure de présenter ses observations, se trouve dans l'un des cas suivants :
1° Lorsqu'il a fait l'objet d'une décision notifiée d'une peine complémentaire d'annulation prévue par l'article 221-8 du code pénal ou d'une peine complémentaire d'interdiction énoncée à l'article 222-44 du même code ;
2° Lorsqu'il perd le droit de conduire un véhicule en application de l'alinéa 1er de l'article L. 223-5 du code de la route.
A la suite de ce retrait, un nouveau brevet militaire de conduite ne pourra être délivré, dans les conditions du présent arrêté, avant l'expiration du délai fixé par l'autorité administrative en application du délai prévu par l'article L. 223-5 du code de la route et sous réserve des conditions d'aptitude médicales définies par le II de l'article précité.


 Conversion du brevet militaire de conduite moto en permis de conduire « A »

Référence : note express (non protégée) n° 2612/ELT/CPIEC du 10 mars 2009

Le TTA 303 édition 2006 introduit la distinction entre le BMC moto « toutes cylindrés » et le BMC moto restrictif « 125cm3 ».
Il est possible de demander la conversion du BMC moto en permis de conduire A auprès des préfectures.
Toutefois, certaines d’entre elles exigent une attestation, stipulant que le BMC a bien été délivré sur un véhicule aux normes.

Rappel concernant la réglementation.

Pour qu’un BMC moto soit converti en permis de conduire moto A, il faut que l’intéressé soit titulaire d’une attestation moto (et non moto restrictif) délivrée par une cellule agréée (CIEC ou CIECA) sur un véhicule aux normes et que cette attestation ait été confirmée par le corps sur une motocyclette nécessitant le BMC moto (au moins Cagiva 350cm3 pour l’armée de terre).
A noter que les motos aux normes (Yamaha fazer600) ne sont opérationnelles dans les CIEC nationaux que depuis janvier 2008 aussi toute attestation délivrée avant cette date ne peut donner lieu à conversion en permis A.

Si les conditions sont remplies, la CPIEC pourra délivrer aux formations qui le souhaitent, une attestation moto à présenter en préfecture lors de la demande de conversion.

Il suffit pour cela que le corps adresse à la CPIEC une copie du BMC confirmé ainsi qu’une attestation (qui seront archivées) stipulant le type de moto utilisée pour la phase de confirmation.

27 commentaires:

  1. Pouvez-vous me dire si dans le cas où le BMC ne peut être validé, et que l'on doit repasser la conduite dans le civil dans les 2 ans, le code ne doit pas être repassé?

    Le code seul n'est pas valable dans le civil. Il faut le repasser

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  2. bonjour, affecté au RSMAM l'on me demande d'être examinateur au permis de conduire. je suis S/off supérieur, le seul lien que j'ai pour cette pratique, est d'avoir mon permis depuis plus de deux ans. Nous avons des véhicules à double commande. faut il suivre une formation spécifique pour ce genre de véhicule.
    Cordialement

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    1. Pour confirmer un conducteur, il suffit de posséder le BMC de la catégorie concernée. Par contre, il faut le CT1,2 IEC (ou le BEPECASER civil) pour donner les cours.
      Le BMC en métropole est une évaluation continue. Pour les DOM, En fin de stage, il faut un sous officier supérieur (adjudant), possédant le permis de la catégorie concernée avec plus de 2 ans de permis et c'est tout

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    2. Je suis étonné par ce que je lis. De mémoire, il ne suffit pas de posséder le BMC de la catégorie en question pour assurer une confirmation. Il y a des critères évidents d'ancienneté de BMC, de grade...( voir énumération du TTA303-305). Ensuite renseignez-vous bien avant, justement, de commettre un accident de la route:Il faut être formé pour accéder à un poste équipé de double commande. Plus haut, concernant la conversion du brevet moto en permis A, c'est la preuve d'une confirmation sur une moto d'un poids et d'une puissance adéquate qui fait foi: BMC=attestationIEC+ICC=permis . A moins, bien sûr, que bien des choses ait changé.

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    3. Bien sûr qu'il y a d'autres critères que vous avez évoqué (S/officier supérieur, 2 ans de la catégorie concernée)
      Il faut être formé pour enseigner. Mais comme dit précédemment, dans les DOM, il y a examen en fin de formation par un S/officier supérieur avec 2 ans de permis extérieur au centre de formation (pour les DOM uniquement). (ce qui diffère de la métropole. Pas d'examen en fin de formation car l'évaluation est continue).
      Pour confirmation, vous pouvez envoyer un mail à un CIEC (Mourmelon, Sissone, La Valbonne,Monthléry et Castelsarrazin)
      Bonne journée

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    4. Pour les modalités d'examen dans les CIECA des RSMA, seul le COM SMA peut donner sa propre réglementation, qui n'aparaît pas dans le TTA 303 puisque c'est un cas particulier de la conduite par des limitaires de véhicules (écoles) n'appartenant pas au minstère de la Défense.
      Pour les demande d'informations complémentaires, merci d'adresser les demandes vers la Cellule de Pilotage de l'I.E.C à Bourges (EMB/ Ecole du Train)et non vers les C.I.E.C.
      Signé : le Chef de la Cellule de Pilotage de l'I.E.C

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  3. Bonjour à tous.
    J'aimerais savoir combien de temps faut-il attendre avant de recevoir le BMC en unité?
    merci pour vos réponses.

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    1. 2 semaines environ. Sinon, appelez le secrétariat du CIEC pour activer l'envoi du BMC

      Bonne journée

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  4. Bonjour, je me suis présenté à la préfecture de mon lieu de résidence le 03 Avril 2014 afin de faire la conversion de mon brevet militaire catégorie C et E(C) que je détiens depuis 1996. N'ayant aucune obligation, ni utilité d'en faire la demande auparavant je n'ai pas jugé opportun la démarche.

    La personne qui m'a reçu a refuser ma demande sous prétexte que mon brevet était antérieur au 1er Juin 1999, date à laquelle est paru un arrêté abrogeant celui du 13 Juin 1990 et qu'il appartenait à mon régiment de l'époque d'en effectuer les démarches avant la date du nouvel arrêté.

    Je ne suis pas spécialiste des textes mais je n'arrive pas à comprendre la raison qui empêche la conversion de ce dernier d'autant que j'ai en ma possession tous les justificatifs et que, jusque très récemment, je conduisais des véhicules de ces catégories dans le cadre de ma spécialité. De plus, dans le nouvel arrêté, il n'est nullement fait mention que tout brevet antérieur est considéré irrecevable.

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    1. Vous deviez faire valider par l’armée votre brevet au cours des trois derniers mois de votre service actif.

      Quelle est la date de votre confirmation ? de votre volet de conversion ?

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    2. Bonsoir, la date de ma confirmation est du 13/03/1996 et de mon volet de conversion est du 19/06/1996.
      A priori, selon l'arrêté du 1er JUIN 1990, il appartenait à l'institution de faire la conversion. Cependant n'ayant jamais quitté le service actif, je ne comprends pas la raison du refus de la fonctionnaire de la préfecture qui m,e maintient que la conversion devait se faire avant 1999 date du nouvel arrêté. Hors celui-ci abrogeant l'ancien, à mon sens il n'y a aucune raison. Pour exemple: Lors du passage au permis à points un texte a bien abrogé l'ancien et ce n'est pas pour autant que tous les permis délivrés avant l'entrée en vigueur sont devenus caduques et donc invalidés. C'est encore une fois, à mon sens, une nouvelle réglementation quant à la manière d'obtenir la conversion mais en aucun cas l'annulation de mon volet de conversion.

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    3. http://www.transports-terrestres.pf/spip.php?article444
      "Volet de conversion du brevet militaire à échanger dont la date de délivrance n’excède pas 2 ans, dûment rempli et signé par le chef de corps"
      Pour plus de sécurité sur ma réponse, je vous conseille d'appeler l'un des 5 centres CIEC pour avoir une réponse précise et juste.
      Montlhéry : 01 64 92 30 99. C'est le numéro du 121 RT (demandez ensuite le CIEC). Bonne journée

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  5. Merci pour cette réponse. Via mon service des permis du régiment, nous avons appelé la maison mère à Bourges. Et eux non plus ne comprennent pas. J'ai l'attestation de conversion de mon Régiment daté de Mars 2014.
    Pour le lien http://www.transports-terrestres.pf/spip.php?article444 il s'agit des iles pacifiques donc avec une réglementation un peu différente. Merci quand même.

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  6. Après contact avec un avocat, il n'ont aucun droit de refuser la conversion.

    Voilà sa réponse:

    "Cher Monsieur,

    Mes recherches ne m'ont nullement permis d'aboutir à la conclusion vous ayant été opposée par la Préfecture.

    La version de l'arrêté du 1er juin 1999 (consolidée au 30 décembre 2003) ne fait ainsi aucune référence à une quelconque question de délai de forclusion analogue à celui vous ayant été allégué.

    Dans le même ordre d'idée, le site officiel du gouvernement régissant la question (que vous pouvez retrouver ici : vosdroits.service-public.fr) ne mentionne aucun élément de cet ordre.

    La réponse ayant été apportée à votre question est dès lors à mes yeux incompréhensible. Je n'y vois qu'une unique explication possible : la référence du fonctionnaire à une circulaire lui donnant pour consigne d'appliquer une telle solution, tout en sachant qu'une circulaire n'est nullement opposable à un administré ...

    Je vous invite donc à formuler à nouveau cette demande mais cette fois-ci par écrit et à solliciter le fondement de l'éventuel refus vous étant opposé (l'administration est tenue de motiver sa décision en fait et en droit). M'est avis qu'un tel refus serait difficilement justifiable. Il aura tout du moins le mérite de vous permettre une contestation efficace.

    Je me tiens à cet égard à votre entière disposition concernant la suite des évènements, laissant à cet effet votre dossier ouvert jusqu'à résolution de vos difficultés.

    Respectueusement et vous souhaitant une bonne fin de semaine"

    De plus pour confirmer le doute sur l'abrogation il me répond:

    "Je ne vois pas en quoi cette abrogation justifierait un tel refus dans la mesure où la loi en vigueur depuis lors vous permet encore de solliciter cette conversion. Seules certaines règles de procédure ont changé. Votre demande est par ailleurs soumise au droit actuel et je ne vois pas ce qui vous empêcherait de faire valoir vos Droits."

    Je considère ce sujet clos.

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  7. Bonsoir! je vous expose mon problème.
    j'ai passé et obtenu mon permis moto au CIEC de Maurmelon en Novembre 2009, de retour à mon régiment j'ai commencé ma confirmation de jour et effectué celle de nuit.
    Après tout ça mon supérieur m'annonce mon départ pour ENSOA dès le 1 janvier 2010 ce qui fait que je n'ai pas suivi le reste des formalités de ma confirmation.
    De retour de l'ENSOA mon régiment étant déplacé suite à la restructuration de l'armée de terre fait que nous étions en plein déménagement et que les CAGIVA 350 ont été reversés vers d'autre régiments.
    Aujourd'hui j'aimerais convertir mon permis moto dans le civil! Est-il possible de le faire alors qu'il n'est toujours pas confirmé sur mon BMC?

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    3. Selon les textes, il n'est pas possible de convertir un BMC non confirmé. De plus un BMC si on l'a confirmé sur une Cagiva 350 (le rapport/ puissance étant en dessous de la réglementation pour obtenir le permis moto civil) n'est pas possible si la préfecture fait son travail. Par contre, si on le confirme sur une moto plus puissante (les Fazer qui sont arrivées dans 2 CIEC) est possible.
      Pour avoir une certitude officielle de mes propos, téléphonez au responsable pédagogique de Bourges qui fait autorité auprès des 5 centres CIEC auto école.

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  8. Bonjour,
    Titulaire uniquement de la partie IEC du BMC, devrais-je repasser le code pour passer le permis moto civil?
    merci de votre réponse

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    1. Si le BMC n'a pas été converti dans le civil, le code n'est pas valable dans le civil. Pour confirmation de mes propos, voir le responsable pédagogique de Bourges

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  9. Bonjour,

    Titulaire d'un BMC ayant été validé en 2010.
    Ayant quitté l'institution en 2012 sans avoir mon BMC converti (malgré que mon ex-CDS m'a confirmé la procédure engagée aupres de la prefecture).
    J'ai moi meme fait la demande aupres de la dite préfécture (m'ayant confirmé qu'aucun permis n'avait été délivré a mon nom).
    La dite préfécture à refusé de convertir mon BMC car je n'ai pas le volet de conversion.

    De retour en France apres quelques années à l'étranger, j'aimerai convertir mon BMC une fois pour toute...
    Est-il possible d'obtenir un volet de conversion apres avoir été radié des cadres de l'armée ?
    Les 2 cases de mon BMC (cat.B) sont tamponnées et signées ! Cela m'étonne de ne pas avoir mon permis rose depuis.
    Je ne sais plus trop quoi faire, j'espere que vous pourrez m'eclairer.
    Cordialement

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  10. Bonjour,

    Mon BMC ayant été validé en 2010, je n'ai pas eu de conversion (mon ex-CdS m'ayant affirmé le contraire).
    Ayant quitté l'institution en 2012, je suis parti à l'étranger laissant la situation en suspend. De retour, je souhaite effectuer cette conversion, mais la préfécture me dit qu'il me faut le "volet de conversion", or toutes les cases de mon BMC sont tamponnées à la catégorie B y compris celle comprenant la mention "préfécture".

    J'aimerai savoir quels sont les recours qui se présentent à moi.

    Cordialement

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  11. Sans volet de conversion impossible de valider. Téléphonez à Bourges au responsable pédagogique. Il pourra peut être faire une recherche dans les archives pour retrouver trace de votre permis et de votre volet de conversion
    Cordialement

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  12. Bonjour je suis titulaire du bmc moto depuis 2007 passer sur cagiva aujourd'hui je roule sur 660 yamaha il y a t'il possibilité de le convertir dans le civil merci pour votre reponse

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    1. Bonjour,
      Si vous roulez en 660 yamaha militaire, le rapport poids/puissance vous permet de le convertir mais il vous faut le volet de conversion (le récupérer au besoin dans l'un des 5 centres IEC ou vous l'avez passé).

      Bonne route

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