Faisons un geste, c'est facile |
L'éco conduite est un élément du développement durable qui participe aussi à la réduction de la mortalité routière.
La transition énergétique est le passage d’une société fondée sur la consommation abondante d’énergies fossiles, à une société plus sobre et plus écologique.
Concrètement, il faut faire des économies d’énergie, optimiser nos systèmes de production et utiliser le plus possible les énergies renouvelables.
La semaine nationale du développement durable est placée cette année sous le signe de la transition énergétique. Un haut fonctionnaire au développement durable de la Défense, a choisi en conséquence de mettre en avant l’écoconduite.
Près d’un Français sur cinq vit dans une zone polluée aux particules fines. Bruno Guibeaud, président d'Europe Qualité Expertise (EQE), n’hésitait pas à comparer, les particules fines émises par les moteurs diesel avec le problème de l’amiante.
En s'enfonçant dans les bronches, les particules fines provoquent la sécrétion de glaires et l'essoufflement. Elles peuvent aussi pénétrer dans le sang et l'épaissir. Conséquence ? Elles favoriseraient ou aggraveraient les maladies pulmonaires (bronchites chroniques, asthme, cancers du poumon...) et cardiovasculaires (accidents vasculaires cérébraux, infarctus…)
En France, ce sont 42 000 décès par an qui seraient dus aux particules fines, d’après un programme mené par la Commission européenne en 2005.
Les particules sont essentiellement produites par l’activité humaine. Le chauffage domestique compte autant que la transformation d’énergie par l’industrie (30%), devant l’utilisation d’engrais dans l’agriculture (20%) et les transports, marqués notamment par la combustion de diesel (15%).
Pour autant, c’est ce dernier qui concentre l’essentiel des critiques.
Bruno Guibeaud estime que "ceux qui roulent peu, moins de 10 000 km par an, et ils sont nombreux, ne devraient jamais rouler avec un diesel. C'est criminel".
Cliquez pour connaître les villes les plus polluées de France
Quel objectif louable de réduire les drames sur la route.
Mais, l'éco conduite n'est qu'un élément du développement durable, une façon de penser autrement, au même titre que :
Le tri des déchets:
La collecte et le traitement des déchets s’inscrit dans une démarche de protection de l’environnement et d’économie des ressources naturelles et d’énergie.
Le tri et le recyclage permettent aussi d'économiser, de préserver les ressources en matières premières et de faire des économie d'énergie dans la fabrication de nouveaux produits.
- Fondre du calcin pour fabriquer du verre neuf demande moins d'énergie que de fondre de la matière première et permet aussi de limiter les prélèvements dans la nature.
Le verre est un matériau d'emballage recyclable à 100 %. En faisant fondre 1 tonne de verre collecté, on obtient 1 tonne de verre de même qualité. 1 tonne de verre recyclé c'est aussi 500 kg de C02 de moins dans l'atmosphère. C'est un cycle perpétuel.
Avec une tonne de cartons d'emballage récupérée, il est possible de fabriquer 900 kg de matériau secondaire. Chaque tonne de cartons d'emballage recyclé fait économiser 2,5 tonnes de bois nécessaire pour produire de la pâte vierge.
- 35 000 bouteilles en plastique permettent de fabriquer une tonne de matière plastique, transformée ensuite en tuyaux, fibres polaires ou moquettes.
- 1 tonne de matière plastique recyclée fait économiser environ 1,3 tonnes de pétrole.
- Fabriquer de l'aluminium à partir d'emballages recyclés permet d'économiser 95 % de l'énergie nécessaire à sa fabrication lors de la première fusion.
- 1 tonne d'acier recyclée faire économiser 1 tonne de minerai de fer.
Un simple geste, le tri, permet de recycler certains matériaux à l'infini. La nature, elle, met beaucoup plus de temps :
- 10 ans pour une canette,
- 100 à 1000 ans pour une bouteille en plastique,
- 4000 ans pour "digérer" une bouteille en verre.
Le tri des piles:
Le mercure contenu dans une pile bouton peut polluer 500 litres d'eau ou 1m3 de terre pendant 50 ans.
Le compostage est la dégradation contrôlée, en présence d’eau et d’oxygène, de matières organiques. Ce procédé produit du compost, comparable à l’humus. Ce dernier est utilisé en agriculture et en jardinage :
- il améliore la qualité du sol (meilleures aération et rétention d’eau, entretien de l’activité biologique),
- il diffuse petit à petit ses éléments nutritifs pour des plantes plus belles et plus résistantes.
- des modèles, en bois ou en plastique, sont disponibles dans le commerce. Ils permettent une protection du tas contre les intempéries.Les mairies offrent le matériel avec une formation de 2 heures. Profitons en !
Matières compostables
Savez-vous que plus du tiers de notre poubelle (en poids) est compostable ? Voici une petite liste de déchets que l’on peut mettre dans un composteur :
Matières sèches
- feuilles mortes
- petits rameaux
- coquilles d’œufs et de fruits secs
- journaux, papier essuie-tout
- fanes de légumes
- copeaux de bois et sciure.
Matières humides
- épluchures de fruits et légumes (crus ou cuits)
- mauvaises herbes
- tonte de gazon
- filtres à café avec le marc
- sachets de thé
- restes de repas d’origine végétale (pâtes, riz…).
- Des gestes simples permettent de participer à la préservation de la terre :
- Couper son moteur à l'arrêt, prendre son vélo à la place de sa voiture, éteindre les lumières, fermer les portes et baisser le chauffage, ne pas laisser couler l'eau du robinet inutilement, etc.......
Le "locavorisme":
Le locavorisme est un mouvement qui encourage les consommateurs à acheter des produits frais et de saison.Ce mouvement nous vient de la Côte Ouest américaine. Il consiste à ne se nourrir que d'aliments qui ont poussé ou qui ont été produits dans un rayon allant de 20 à 200km. Consommateur éco responsable, le locavore souhaite limiter les émissions de C02 issus de son alimentation. Il remet ainsi en question la mondialisation, l’uniformisation de la production, l’agriculture intensive et l’appauvrissement de l’économie locale. Il porte une attention particulière à la provenance des produits, toujours dans un souci de respect de l’environnement.
Comment devient-on locavore?
Il faut respecter quelques règles, c’est une démarche progressive qui demande du temps.
- Faire le point sur son alimentation actuelle
- Déterminer sa zone d’approvisionnement
- Se renseigner sur les produits de saison (fruits, légumes, périodes de reproduction des animaux…)
En France, nous avons l’avantage d’avoir à notre disposition une grande variété de produits locaux. Plusieurs solutions ont été mises en place pour encourager le locavorisme :
- Les paniers bio rentrent tout à fait dans cette démarche écologique, il faut compter à peu près 15 euros par semaine pour 5kg de fruits et légumes bio et 6 œufs.
- L’AMAP : Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne. Cette association permet de passer un accord entre un groupe de consommateurs et un agriculteur. Ce groupe de consommateurs commande un panier de produits de la ferme chaque semaine pendant 6 mois.
Le producteur et les consommateurs définissent ensemble la diversité et la quantité de denrées à produire pour la saison. Ils s’accordent sur un prix ce qui garantit une stabilité de revenu pour l’agriculteur. De plus les cultures sont le plus souvent bio et les consommateurs ont l’assurance d’acheter des produits de très bonne qualité.
Où trouver les AMAP :
Où trouver les AMAP :
- Se renseigner auprès des maraîchers et des agriculteurs à côté de chez soi. Ils ont souvent une démarche écologique même s'ils ne sont pas labellisés.
Tout à fait d'accord ! L'éco conduite n'est qu'un élément parmi d'autres pour moins polluer (en sachant que ne pas avoir de voiture est encore mieux !!!!)
RépondreSupprimerPensons, agissons autrement, la terre s'en portera moins mal ! Prenons en conscience !!!!
Alors là ! si je m'attendais à trouver sur ce site, le thème très bien abordé du développement durable !
RépondreSupprimerMessieurs bravo de votre implication. Effectivement tout est lié même si le mieux est de ne pas prendre la voiture !!!!!