mardi 10 janvier 2012

BEPECASER devient ESCR Enseignant de la Conduite automobile et de la Sécurité Routière

Le diplôme des formateurs auto-école + une autorisation d'enseigner par la préfecture

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L ECSR (enseignant de la conduite et de la sécurité routière) est le nouveau titre professionnel pour l’ancien diplôme de BEPECASER (réforme de 2016)

Elle s’organise autour de deux modules répartis sur 910h de théorie et 380 heures de pratique.
Le premier module appelé CCP1 (600h de théorie et 290h de pratique) a pour but de « former des apprenants conducteurs ».
Le deuxième module appelé CCP2 (310h de théorie et 90h de pratique) a pour but de « sensibiliser les usagers de la route à l’adoption de comportements sûrs et respectueux de l’environnement ».
Les examens se déroulent ainsi :
Après le CCP1 évaluation de 3h
  • 1- mise en situation professionnelle 2h
  • 2- entretien technique 1h
Après le CCP2 évaluation de 1h30
  • 1- présentation d’un support autour d’une action de sensibilisation à la sécurité routière
  • 2- entretien technique
  • 3- question sur le support de présentation

(Pour éviter une pénurie de formateurs spécialisés moto et/ou groupe lourd, les mentions "Deux roues" et "Groupe lourd" du BEPECASER actuel sont maintenues jusqu'au 31/12/2019.
Ainsi, toute personne titulaire du BEPECASER "Tronc commun" qui souhaite se spécialiser a tout intérêt à passer sa mention de spécialisation avant 2019.)

 On parle de 10 000 € la formation pour le tronc commun et après il y la moto et le groupe lourd. Passage de tous les permis et les 3 formations, on va en arriver à 30 000 € !

 
Pour le BEPECASER


L'arrêté du 13 septembre 1996 modifié, fixe la liste des diplômes militaires reconnus équivalents (CT1) au brevet pour l'exercice de la profession d'enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière(BEPECASER). Par mesure de réciprocité, le candidat titulaire de ce titre civil pourra, après avoir fait la preuve de sa qualification, se voir attribuer le CT 1 instruction élémentaire de conduite par équivalence avec une moyenne de 10 sur 20.

 
Article 1

Les candidats au brevet pour l'exercice de la profession d'enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière (ci-après désigné « BEPECASER ») doivent être titulaires soit du diplôme national du brevet, soit d'un diplôme ou certificat figurant à l'annexe I du présent arrêté.
Toutefois, les personnes ne pouvant pas justifier de la possession de l'un de ces titres peuvent être admises à se présenter aux épreuves de l'examen sous réserve d'avoir satisfait à l'épreuve spéciale prévue à l'article 2 du présent arrêté.
De plus, les candidats au BEPECASER doivent être titulaires du permis de conduire les véhicules de la catégorie B ou les véhicules de cette même catégorie spécialement aménagés pour tenir compte du handicap physique du conducteur.
En outre, les candidats qui souhaitent se présenter aux épreuves de la mention « enseignement de la conduite des véhicules à moteur à deux roues » (ci-après désignée « mention "deux-roues” ») doivent être titulaires du BEPECASER ou d'un titre reconnu équivalent conformément à l'
article R. 212-3 du code de la route, et du permis de conduire de la catégorie A non limitée à la conduite des motocyclettes d'une puissance maximale de 25 kW et d'un rapport puissance/poids n'excédant pas 0,16 kW ou des véhicules de cette même catégorie aménagés pour tenir compte du handicap physique du conducteur, ou encore d'un permis de conduire reconnu équivalent.
Les candidats qui souhaitent se présenter aux épreuves de la mention « enseignement de la conduite des véhicules à moteur du groupe lourd » (ci-après désignée « mention "groupe lourd” ») doivent être titulaires du BEPECASER ou d'un titre reconnu équivalent et du permis de conduire des catégories C, E (C) et D ou des permis de conduire reconnus équivalents.
 

Article 2

Une épreuve écrite, préalable à l'examen, est organisée à l'intention des seuls candidats non titulaires de l'un des diplômes ou certificats énumérés à l'annexe I du présent arrêté.
Cette épreuve spéciale, définie par le tableau figurant à l'annexe II, est notée de 0 à 20. Les candidats n'ayant pas obtenu au moins 10 sur 20 ne peuvent accéder aux épreuves de l'examen. En outre, la note égale ou supérieure à 10 sur 20 attribuée à cette épreuve n'entre pas dans le calcul des notes conditionnant la réussite aux épreuves d'admissibilité de l'examen telles que définies à l'article 3 du présent arrêté.
 
Article 3

L'examen en vue de l'obtention du BEPECASER comporte deux groupes d'épreuves constituant l'admissibilité et l'admission définies par le tableau figurant à l'annexe II.
L'admissibilité est composée d'une épreuve écrite et d'une épreuve orale. Celles-ci ne portent pas sur un programme spécifique.
Chaque épreuve est notée de 0 à 20. Sont déclarés admissibles les candidats ayant obtenu, à l'issue des deux épreuves d'admissibilité, au moins 20 points sur 40.
En cas d'échec ou d'absence aux épreuves d'admissibilité, les candidats conservent le bénéfice de leur réussite à l'épreuve de contrôle de niveau pour les sessions suivantes.
L'admission comporte une épreuve écrite et trois épreuves pratiques. Ces épreuves portent sur les notions inscrites au programme figurant à l'annexe III, actualisées à la date de l'examen.
Chaque épreuve est notée de 0 à 20. Toute note inférieure à 7 sur 20 obtenue à l'une des épreuves d'admission est éliminatoire. Sont déclarés admis au BEPECASER les candidats ayant obtenu à l'issue des quatre épreuves d'admission la moyenne générale de 10 sur 20, soit, après application des coefficients mentionnés dans le tableau figurant à l'annexe II, un total de 90 points au moins. Pour le calcul de ces points, seules sont prises en compte les notes obtenues par les candidats aux épreuves d'admission.
Les candidats non admis aux épreuves d'admission dont la moyenne générale est égale ou supérieure à 8 sur 20 (soit 72 points sur 180) et qui n'ont pas obtenu de note éliminatoire ainsi que les candidats dont la moyenne générale est égale ou supérieure à 12/20 (soit 108 points sur 180) avec une seule note éliminatoire sont autorisés à se présenter à des épreuves de rattrapage. Ils se soumettent à nouveau aux seules épreuves où ils ont obtenu une note inférieure à 10 sur 20. Pour établir les résultats définitifs de l'examen, seules sont prises en compte les notes les plus favorables aux candidats, obtenues soit aux épreuves d'admission, soit à celles de rattrapage. Toutefois, toute note inférieure à 7 sur 20 obtenue à l'une des épreuves de rattrapage est éliminatoire.
En cas d'échec ou d'absence aux épreuves d'admission ou de rattrapage d'une même session, les candidats conservent le bénéfice de leur réussite à l'admissibilité pour les deux sessions suivantes.
L'examen en vue de l'obtention de la mention « deux-roues » est défini par le tableau figurant à l'annexe IV.
Il comprend deux épreuves pratiques et une épreuve théorique portant sur un programme spécifique figurant à l'annexe V. Chaque épreuve est notée de 0 à 20. La note 0 obtenue à l'une des épreuves est éliminatoire. Sont déclarés admis les candidats ayant obtenu à l'issue des trois épreuves la moyenne générale de 12 sur 20, soit, après application des coefficients mentionnés dans le tableau figurant à l'annexe IV, un total de 120 points sur 200.
L'examen en vue de l'obtention de la mention « groupe lourd » est défini par le tableau figurant à l'annexe VI.
Il est composé de trois épreuves pratiques et d'une épreuve théorique portant sur un programme spécifique figurant à l'annexe VII. Chaque épreuve est notée de 0 à 20. La note 0 obtenue à l'une des épreuves est éliminatoire. Sont déclarés admis les candidats ayant obtenu à l'issue des quatre épreuves la moyenne générale de 12 sur 20, soit, après application des coefficients mentionnés dans le tableau figurant à l'annexe VI, un total de 120 points sur 200.
Les candidats à la mention « groupe lourd » justifiant d'une expérience professionnelle de conducteur routier ou de formateur à la conduite dans les transports de marchandises ou de voyageurs de deux ans ou plus, à raison de 3 200 heures minimum, consécutives ou non, au cours des dix dernières années sont dispensés de l'épreuve pratique de « maîtrise du véhicule sur aire de manœuvre fermée à la circulation » telle que définie à l'annexe VI. Ils sont déclarés admis s'ils ont obtenu un total de 108 points sur 180.
Les candidats ayant échoué aux épreuves de la mention « groupe lourd » ou absents à ces épreuves pour cas de force majeure justifiée peuvent se présenter à des épreuves de rattrapage. Ils se soumettent à nouveau aux seules épreuves où ils ont obtenu une note inférieure à 12/20. Pour établir les résultats définitifs de la mention « groupe lourd », seules sont prises en compte les notes les plus favorables aux candidats, obtenues soit à la première série d'épreuves, soit au rattrapage. La note 0 obtenue à l'une des épreuves du rattrapage est éliminatoire.
Les candidats au BEPECASER qui ont demandé à subir au cours de la même session l'une des mentions spécifiques ou les deux ne sont autorisés à se présenter aux épreuves des mentions que s'ils ont été admis au BEPECASER.
 
Article 4

Une session annuelle est organisée à une date fixée chaque année par arrêté du ministre chargé des transports.
Un délai maximum de deux mois sépare la date de l'épreuve spéciale de contrôle de niveau de celle des épreuves d'admissibilité.
Un délai minimum de cinq mois sépare la date des épreuves d'admissibilité de celles des épreuves d'admission.
Un délai minimum de trois mois sépare la date de l'épreuve écrite d'admission de celle de l'épreuve écrite de rattrapage.
Un délai minimum de deux mois sépare la date des épreuves des mentions de la date d'une session de rattrapage pour la mention « groupe lourd ».
 
Article 5

La désignation des centres d'examen est effectuée par le ministre chargé des transports. Par ailleurs, ce dernier nomme, par arrêté, pour une durée de trois ans, des coordinateurs pédagogiques et leurs suppléants après consultation des organisations syndicales représentatives.
Les coordinateurs et leurs suppléants assurent la fonction de conseiller pédagogique auprès des membres du jury et des examinateurs. En outre, ils veillent à la bonne application des directives établies par le ministre chargé des transports.
 
Article 6

Le jury comporte neuf membres titulaires et neuf membres suppléants désignés pour une durée de trois ans par arrêté du préfet responsable de l'organisation de l'examen :
― le préfet, président, ou son représentant, et son suppléant ;
― un représentant de l'administration en charge de l'éducation routière et son suppléant ;
― un représentant de la gendarmerie ou de la police et son suppléant ; ce représentant doit être un chargé de mission de sécurité routière ou un intervenant départemental de la sécurité routière ou un représentant des forces de l'ordre impliqué dans le domaine de la sécurité routière ;
― un représentant de l'éducation nationale et son suppléant ;
― un représentant d'une association intéressée, au plan local ou national, aux problèmes de la sécurité routière et son suppléant ;
― quatre enseignants de la conduite et leurs suppléants, titulaires de l'autorisation d'enseigner, choisis de préférence sur une liste de membres proposés par les organisations syndicales représentatives.
Sur ces huit membres enseignants de la conduite, deux titulaires et deux suppléants doivent être choisis parmi les enseignants salariés. De plus, la nomination de deux titulaires au moins du brevet d'aptitude à la formation des moniteurs d'enseignement de la conduite des véhicules terrestres à moteur (BAFM) est souhaitable, ces deux conditions n'étant pas exclusives.
Le ou les coordinateurs pédagogiques ou leurs suppléants nommés par arrêté du ministre chargé des transports siègent de droit au jury. En l'absence d'un ou plusieurs de ses membres, le jury peut néanmoins délibérer valablement dans la mesure où la moitié au moins de ses membres sont présents.
Pour délibérer à l'issue de l'épreuve de contrôle de niveau, des épreuves de rattrapage et des épreuves des mentions, le jury peut donner délégation à un jury restreint composé au moins du président du jury, d'un représentant des administrations, d'un représentant des enseignants de la conduite membres du jury et d'un coordinateur pédagogique.
Le préfet désigne en outre, en tant que de besoin, des correcteurs et des examinateurs, conformément aux annexes II, IV et VI du présent arrêté.
Les enseignants de la conduite correcteurs ou examinateurs, de préférence titulaires du BAFM ou du BEPECASER, sont nommés par le préfet après consultation des organisations syndicales et avis du coordinateur pédagogique. Ils ne peuvent en aucune façon examiner les candidats qu'ils ont formés ou qui ont suivi la formation dans un établissement où ils sont salariés, ou encore les candidats accueillis en stage pratique dans leur établissement.
 
Article 7

Toute infraction aux dispositions réglementaires, toute fraude, tentative de fraude ou complicité de fraude, dûment constatée, entraîne l'exclusion de l'examen, pour la session en cours et la session suivante. Aucune sanction ne pourra être prise immédiatement, celle-ci ne pouvant s'appliquer que sur décision du jury.
En cas d'infraction constatée, le surveillant responsable établit un dossier rapportant les faits et le transmet au président du jury. Ce dossier peut être consulté par le candidat ou son conseil dix jours francs avant la date de comparution devant le jury réuni en commission plénière dont au moins la moitié des membres est présente ou en commission restreinte telle que définie à l'article 6.
Le jury prononce sa décision à l'issue d'une procédure contradictoire au cours de laquelle l'intéressé, le cas échéant son conseil et des témoins peuvent être entendus. A l'issue des auditions, le président met l'affaire en délibéré en présence des seuls membres du jury. La décision est prise au scrutin secret à la majorité des voix. En cas de partage égal des voix, celle du président est prépondérante.
Toute décision de sanction doit être motivée. Elle est signée par le président du jury et deux membres du jury puis notifiée sans délai à l'intéressé par lettre recommandée avec accusé de réception. Toute sanction prend effet le jour de sa notification. Si la prise d'effet est postérieure à la délivrance du diplôme, le diplôme est annulé par le préfet.
Le rapport et la décision prise par le président du jury sont transmis au ministère chargé des transports.
 
Article 8

Les candidats au BEPECASER adressent au service de l'Etat compétent du département du lieu de leur résidence principale ou du lieu de leur centre de formation un dossier composé des pièces suivantes :
― un justificatif d'identité et d'état civil ;
― trois photographies d'identité ;
― la copie du permis de conduire ;
― la copie de l'un des diplômes ou certificats mentionnés à l'article 1er du présent arrêté ;
― un justificatif de domicile de moins de trois mois à compter de la date du dépôt du dossier d'inscription, pour les candidats qui ne sont pas inscrits dans un établissement de formation agréé conformément aux dispositions de l'arrêté du 1er juin 2001 modifié relatif à l'exploitation des établissements assurant, à titre onéreux, la formation des candidats au brevet pour l'exercice de la profession d'enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière ;
― une attestation délivrée par le service de l'Etat en charge de l'organisation de l'examen pour les candidats dispensés de l'épreuve de contrôle de niveau ou des épreuves d'admissibilité définies aux articles 2 et 3 susvisés. Cette attestation doit certifier la réussite des candidats à ces épreuves à l'une des deux sessions antérieures, conformément à l'article 3 du présent arrêté ;
― une déclaration sur l'honneur du candidat de transmettre, au plus tard soixante jours après la date des résultats des épreuves d'admissibilité, un certificat médical en cours de validité attestant qu'il remplit bien les conditions d'aptitude physique mentionnées à l'
article R. 212-2 du code de la route. Les modalités de production de ce certificat médical seront rappelées dans le courrier de communication des résultats des épreuves d'admissibilité signé du préfet. Toutefois, le défaut de production de ce certificat n'empêche pas pour autant le candidat de se présenter aux épreuves d'admission.
Les candidats à l'une des mentions spécifiques ou les deux doivent adresser, en plus des cinq premières pièces, une demande de candidature sur papier libre ou sur un formulaire administratif ad hoc ainsi qu'une copie du BEPECASER ou d'un titre reconnu équivalent. Cette copie doit être remise au plus tard le premier jour des épreuves.
Les candidats aux épreuves de la mention « groupe lourd » souhaitant bénéficier de la dispense de l'épreuve pratique prévue à l'article 1er du présent arrêté joignent également à leur dossier les photocopies de bulletins de salaire, certificats ou attestations de travail permettant de justifier d'une activité professionnelle de conducteur routier ou de formateur à la conduite dans les transports de marchandises ou de voyageurs.
La date limite de dépôt des dossiers est fixée à :
― six semaines avant la date de l'épreuve spéciale de contrôle de niveau pour les candidats tenus de se soumettre à cette épreuve ;
― six semaines avant la date de l'épreuve écrite d'admissibilité pour tous les autres candidats ;
― six semaines au plus tard avant la date fixée au niveau national pour le début des épreuves de la ou des mentions spécifiques.
 
Article 9

A l'issue des épreuves, le préfet responsable de l'organisation de l'examen délivre aux candidats déclarés admis un diplôme conforme au modèle défini à l'annexe VIII du présent arrêté.
La validité de ce diplôme est reconnue sur l'ensemble du territoire national, y compris dans les départements et les collectivités d'outre-mer. Il n'est pas délivré de duplicata du diplôme.
 
Article 10

L'arrêté du 10 octobre 1991 modifié relatif aux conditions d'exercice de la profession d'enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière est abrogé.
 
Article 11

La préfète déléguée à la sécurité et à la circulation routières est chargée de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.




Il faut aussi une autorisation d'enseigner (valable 5 ans) avec visite médicale délivré par la préfecture.
Conditions :

  • Être titulaire du BEPECASER  ou d'un titre, diplôme ou certificat reconnu équivalent (article R.212-3 du code de la route),
  • Être âgé d'au moins 20 ans,
  • Être titulaire depuis au moins 2 ans du permis de conduire de la catégorie B en cours de validité et dont le délai probatoire, défini à l'Article L.223-1 du code de la route, est expiré (l'obtention de l'autorisation d'enseigner la conduite des véhicules deux roues ou des véhicules du groupe lourd n'est désormais plus soumise à une ancienneté de détention des catégories de permis correspondantes),
  • Remplir les conditions d'aptitude physiques requises pour la conduite des véhicules du groupe lourd (article R.221-11 du code de la route),
  • Remplir les conditions de moralité (articles L.212-2 et R.212-4 du code de la route) vérifiées par les services préfectoraux (du département de domicile) sollicités,
  • Visite médicale(par un médecin agréé préfecture).


A N N E X E S

A N N E X E : I

LISTE DES DIPLÔMES ET CERTIFICATS ADMIS EN DISPENSE AU DIPLÔME NATIONAL DU BREVET POUR L'ACCÈS À L'EXAMEN DU BEPECASER
Attestation de réussite à l'épreuve de contrôle de niveau de l'examen du brevet pour l'exercice de la profession d'enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière (BEPECASER) délivrée par le préfet organisateur de l'examen.
Brevet des collèges.
Brevet d'études du premier cycle (BEPC).
Brevet d'études professionnelles.
Brevet élémentaire.
Première partie du baccalauréat.
Brevet d'enseignement industriel (examen probatoire).
Brevet supérieur d'études commerciales (première partie).
Brevet d'enseignement commercial (première partie ou premier degré).
Brevet d'enseignement hôtelier (première partie ou premier degré).
Brevet d'enseignement social (première partie).
Certificat d'aptitude professionnelle.
Certificat délivré par le chef d'établissement public ou d'un établissement privé sous contrat d'association attestant que le candidat a poursuivi ses études jusqu'à la classe de seconde inclusivement (second cycle des enseignements de second degré général, technique ou agricole) ou a suivi les deux années de préparation au brevet d'études professionnelles.
Certificat de capacité en droit (premier examen).
Certificat d'études administratives délivré à l'issue de la première année d'enseignement par l'école pratique d'administration de Strasbourg.
Brevet d'enseignement agricole.
Diplôme de fin d'études des écoles régionales d'agriculture.
Diplôme d'études agricoles du second degré.
Brevet d'agent technique agricole.
Brevet d'études professionnelles agricoles.
Brevet d'apprentissage agricole.
Brevet professionnel agricole.
Les titres et diplômes de l'enseignement technologique homologués ou enregistrés au répertoire national des certifications professionnelles, lors de leur délivrance, au niveau V et aux niveaux supérieurs.
Diplôme étranger accompagné d'une attestation du niveau du diplôme certifiant que celui-ci est d'un niveau comparable ou supérieur au diplôme national du brevet ou de l'un des diplômes admis en dispense.


A N N E X E : I I

ÉPREUVES DU BEPECASER















DÉFINITION

DURÉE

COEFFICIENT

MODALITÉS PRATIQUES

CORRECTEURS (*)
ou examinateurs (*)

Epreuve spéciale de contrôle de niveau réservée aux seuls candidats non titulaires du diplôme national du brevet ou d'un diplôme ou certificat admis en dispense.

40 minutes

 

Le candidat rétablit le libellé correct d'un texte comportant des omissions et des impropriétés de terme ou d'orthographe.

Un représentant de l'administration (**) et, au choix :
― un enseignant de l'éducation nationale ;
― un spécialiste de l'orientation professionnelle.

ÉPREUVES D'ADMISSIBILITÉ
 

Etude d'un dossier.

3 heures

1

Le candidat rédige une synthèse à partir d'un dossier comprenant plusieurs documents traitant d'un sujet d'ordre général ou se rapportant au monde de l'automobile ou à la sécurité routière. Il peut lui être demandé de répondre à une ou plusieurs questions portant sur le dossier.

Un représentant de l'administration (**) et, au choix :
― un enseignant de l'éducation nationale ;
― un enseignant de la conduite (**).

Entretien.

20 minutes après 20 minutes de préparation

1

La discussion porte sur l'un des deux sujets tirés au sort par le candidat dans la banque de sujets d'ordre général ou se rapportant au monde de l'automobile ou à la sécurité routière élaborés par le ministère chargé des transports.

Un spécialiste de l'orientation professionnelle ou un enseignant de l'éducation nationale et, au choix :
― un représentant de l'administration (**) ;
― un enseignant de la conduite (**) ;
― un psychologue agréé pour la formation des conducteurs responsables d'infractions ;
― un chargé de mission de sécurité routière ou un intervenant départemental de sécurité routière.

ÉPREUVES D'ADMISSION
 

Contrôle des connaissances.

1 heure
15 minutes

2

Le candidat répond à un questionnaire à choix multiples portant sur le programme de formation.

Un enseignant de la conduite (**) et un représentant de l'administration (**).

Pédagogie en salle.

55 minutes après 45 minutes de préparation

3

Le candidat dispense un cours théorique à un auditoire. Il développe l'un des deux sujets tirés au sort dans la banque de sujets élaborés par le ministère chargé des transports.
A l'issue du cours, le candidat expose ses choix pédagogiques aux examinateurs.

Un enseignant de la conduite (**) et, au choix :
― un enseignant de l'éducation nationale ;
― un professionnel de la formation des formateurs ;
― un psychologue agréé pour la formation des conducteurs responsables d'infractions.

Conduite commentée.

25 minutes

1

Le candidat conduit un véhicule de la catégorie B sur un parcours routier et urbain et commente les situations de conduite rencontrées en explicitant ses décisions.

Un enseignant de la conduite (**) et, au choix :
― un inspecteur du permis de conduire et de la sécurité routière ou un délégué au permis de conduire et à la sécurité routière ;
― un psychologue agréé pour la formation des conducteurs responsables d'infractions ;
― à défaut, un enseignant de la conduite (**).

Pédagogie sur véhicule.

65 minutes

3

Le candidat dispense un cours pratique à un élève en cours de formation initiale au permis de conduire de la catégorie B.
A l'issue du cours, le candidat expose ses choix pédagogiques aux examinateurs.

Un enseignant de la conduite (**) et, au choix :
― un inspecteur du permis de conduire et de la sécurité routière ou un délégué au permis de conduire et à la sécurité routière ;
― un professionnel de la formation des formateurs ;
― un chargé de mission de sécurité routière ou un intervenant départemental de sécurité routière ;
― un psychologue agréé pour la formation des conducteurs responsables d'infractions.

(*) Les représentants de l'administration doivent être des agents de catégorie A ou B de la fonction publique. Les enseignants de la conduite sont choisis de préférence parmi les titulaires du BAFM ou du BEPECASER. Les enseignants de l'éducation nationale peuvent être remplacés par des enseignants en activité dans un établissement privé sous contrat d'association avec l'Etat.
(**) Les correcteurs ou examinateurs peuvent être en activité ou à la retraite.

A N N E X E : I I I

PROGRAMME DE FORMATION DES ENSEIGNANTS
DE LA CONDUITE AUTOMOBILE ET DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE
Tronc commun
I. ― Les conducteurs et la conduite


1. Etre capable d'analyser les tâches du conducteur.
2. Avoir des notions de physiologie.
3. Avoir des notions sur les systèmes homme, machine, environnement.
4. Connaître les principes et les techniques de l'écoconduite.
5. Comprendre les particularités de l'apprentissage de la conduite.
6. Comprendre la fonction des permis de conduire.
7. Comprendre les éléments de statistiques.


II. ― La circulation routière


1. Avoir des notions sur le réseau routier.
2. Connaître et comprendre le parc automobile.
3. Connaître et comprendre la réglementation de la circulation.
4. Avoir des notions sur les assurances.
5. Connaître et comprendre les éléments de statistiques.


III. ― Les véhicules


1. Avoir des notions de mécanique.
2. Avoir des notions de dynamique.
3. Avoir des notions sur la sécurité active et passive.
4. Avoir des notions d'histoire de l'automobile.
5. Avoir des notions sur l'impact du choix du véhicule, de son entretien et de ses équipements sur la sécurité, la consommation de carburant et les émissions polluantes.
6. Avoir des notions sur l'impact du chargement du véhicule et l'utilisation de ses accessoires sur la sécurité, la consommation de carburant et les émissions polluantes.


IV. ― La sécurité routière


1. Comprendre et être conscient de l'influence des facteurs de l'insécurité.
2. Connaître et comprendre les moyens mis en œuvre pour la sécurité.
3. Connaître et comprendre les éléments de statistiques.


V. ― La pédagogie de la conduite sûre


1. Comprendre la finalité de la formation des automobilistes.
2. Comprendre les différents programmes dans l'enseignement.
3. Etre capable de maîtriser les objectifs pédagogiques.
4. Etre capable d'organiser une progression d'apprentissage.
5. Etre capable d'adapter son enseignement.
6. Etre conscient de l'importance des motivations des différents acteurs.
7. Etre capable de mettre en œuvre les différentes méthodes pédagogiques.
8. Etre capable d'optimiser l'apprentissage et l'acquisition de l'expérience de la conduite.
9. Comprendre les phénomènes de la communication et être capable de communiquer.
10. Etre capable d'utiliser les différents moyens de l'enseignement.
11. Etre capable de procéder aux différentes formes d'évaluation.


VI. ― L'instruction professionnelle et civique


1. Connaître le comité interministériel de la sécurité routière.
2. Connaître la direction de la sécurité et de la circulation routières.
3. Connaître le Conseil supérieur de l'éducation routière.
4. Connaître et comprendre le rôle et l'organisation de la profession.
5. Connaître le brevet d'aptitude à la formation des moniteurs d'enseignement de la conduite des véhicules terrestres à moteur.
6. Connaître le brevet pour l'exercice de la profession d'enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière.
7. Connaître l'école de conduite et les centres de formation de moniteurs.
8. Connaître et comprendre l'organisation judiciaire et administrative de la répression des infractions.
9. Avoir des notions sur la législation du travail et connaître la convention collective.


VII. ― Les stages pratiques


Faire l'expérience de stages pratiques en établissement d'enseignement de la conduite et de la sécurité routière.
Ces stages doivent comporter des phases d'observation et de participation à la formation théorique et pratique des élèves conducteurs. Lorsque l'élève stagiaire assure la formation notamment pratique d'élèves conducteurs, il doit obligatoirement être accompagné d'un enseignant qualifié sous la responsabilité d'un tuteur. Ce tuteur est désigné dans une convention de stage conclue entre l'organisme de formation et l'établissement d'enseignement de la conduite et de la sécurité routière. L'enseignant et le tuteur doivent être enseignants de la conduite et de la sécurité routière titulaires d'une autorisation d'enseigner en cours de validité valable pour l'enseignement dispensé.


A N N E X E : I V

BEPECASER MENTION « DEUX-ROUES »















ÉPREUVES

DURÉE

COEFFICIENT

MODALITÉS PRATIQUES

EXAMINATEURS (*)

Maîtrise personnelle du véhicule sur aire de manœuvre fermée à la circulation.

15 minutes

2

Le candidat tire au sort une fiche établie par le ministère chargé des transports et exécute les exercices figurant sur la fiche.

 

Contrôle des connaissances.

15 minutes

2

Le candidat tire au sort une fiche établie par le ministère chargé des transports et développe les sujets mentionnés sur la fiche.

Un représentant de l'administration ayant, dans le cadre de ses fonctions, une activité liée à la conduite des motocyclettes.

Pédagogie après tirage au sort :
― soit hors circulation ;
― soit en circulation.

65 minutes

6

Le candidat dispense un cours pratique à un élève en cours de formation au permis de conduire de la catégorie A limitée ou non limitée ou titulaire depuis moins d'un an du permis de conduire de la catégorie A non limitée.
A l'issue du cours, le candidat expose ses choix pédagogiques aux examinateurs.

Un enseignant de la conduite (**) pratiquant régulièrement la formation à la conduite des motocyclettes et dont la compétence est reconnue au plan local.

Le véhicule utilisé doit répondre aux normes exigées pour les épreuves du permis de conduire de la catégorie A non limitée.
De plus, pour l'épreuve de pédagogie en circulation, il doit être équipé d'un dispositif de liaison radio mains libres en état de marche.
(*) Les examinateurs peuvent être en activité ou à la retraite.
(**) Les examinateurs enseignants de la conduite sont choisis de préférence parmi les titulaires du BAFM ou du BEPECASER et sont désignés dans les conditions prévues à l'article 6.

A N N E X E : V

PROGRAMME DE FORMATION DES ENSEIGNANTS
DE LA CONDUITE AUTOMOBILE ET DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE
Mention « deux-roues »
I. ― Les utilisateurs et l'usage des deux-roues


1. Etre capable d'analyser les tâches de la conduite des motocyclettes et cyclomoteurs.
2. Avoir des notions de physiologie.
3. Avoir des notions sur les systèmes homme, machine, environnement.
4. Connaître les principes et les techniques de l'écoconduite.
5. Comprendre les particularités de l'apprentissage des deux-roues.
6. Comprendre les éléments de statistiques.


II. ― La circulation des deux-roues


1. Avoir des notions sur le réseau routier.
2. Connaître et comprendre les caractéristiques du parc des deux-roues.
3. Connaître et comprendre la réglementation de la circulation.
4. Avoir des notions sur l'assurance des deux-roues.
5. Connaître et comprendre les éléments de statistiques.


III. ― Les véhicules à deux roues


1. Avoir des notions de mécanique.
2. Avoir des notions de dynamique.
3. Avoir des notions sur la sécurité active et passive.
4. Avoir des notions sur l'histoire des deux-roues.
5. Avoir des notions sur l'impact du choix du véhicule, de son entretien et de ses équipements sur la sécurité, la consommation de carburant et les émissions polluantes.
6. Avoir des notions sur l'impact du chargement du véhicule et l'utilisation de ses accessoires sur la sécurité, la consommation de carburant et les émissions polluantes.


IV. ― La sécurité des deux-roues


1. Comprendre et être conscient des facteurs de l'insécurité.
2. Comprendre les moyens mis en œuvre pour la sécurité des deux-roues.
3. Connaître et comprendre les statistiques.


V. ― La pédagogie de la conduite des deux-roues


1. Comprendre la finalité de la formation.
2. Comprendre les différents programmes dans l'enseignement.
3. Etre capable de maîtriser les objectifs pédagogiques.
4. Etre capable d'organiser des progressions d'apprentissage de la conduite des cyclomoteurs et des motocyclettes.
5. Etre capable d'adapter son enseignement.
6. Etre conscient de procéder aux différentes formes d'évaluation.


VI. ― La réglementation de l'enseignement
de la conduite des véhicules à deux roues


1. Connaître et comprendre les règles spécifiques à l'enseignement de la conduite des véhicules à deux roues.
2. Avoir des notions sur les différents partenaires chargés de la formation des cyclomotoristes.
3. Avoir des notions sur la réglementation des activités de jeunes.
4. Connaître et comprendre les programmes officiels de formation des cyclomotoristes et de l'attestation scolaire de sécurité routière.


VII. ― Les stages pratiques


Faire l'expérience de stages pratiques dans un ou des établissements d'enseignement de la conduite et de la sécurité routière spécialisés dans l'enseignement de la conduite des deux-roues.
Ces stages doivent comporter des phases d'observation et de participation à la formation théorique et pratique des élèves conducteurs. Lorsque l'élève stagiaire assure la formation notamment pratique d'élèves conducteurs de deux-roues, il doit obligatoirement être accompagné d'un enseignant qualifié sous la responsabilité d'un tuteur. Ce tuteur est désigné dans une convention de stage conclue entre l'organisme de formation et l'établissement d'enseignement de la conduite et de la sécurité routière. L'enseignant et le tuteur doivent être enseignants de la conduite et de la sécurité routière titulaires d'une autorisation d'enseigner en cours de validité valable pour l'enseignement dispensé.


A N N E X E : V I

BEPECASER MENTION « GROUPE LOURD »















ÉPREUVES

DURÉE

COEFFICIENT

MODALITÉS PRATIQUES

EXAMINATEURS (*)

Maîtrise du véhicule sur aire de manœuvre fermée à la circulation.

5 minutes par essai

1

Le candidat tire au sort une fiche établie par le ministère chargé des transports et effectue la manœuvre décrite sur la fiche.

 

Conduite personnelle.

40 minutes

2

Le candidat effectue un parcours, si possible urbain et routier, lui permettant de rencontrer les situations de conduite les plus variées.

Un représentant de l'administration ayant, dans le cadre de ses fonctions, une activité liée à la conduite des véhicules du groupe lourd.

Contrôle des connaissances.

10 minutes

2

Le candidat développe les sujets mentionnés sur la fiche tirée au sort dans la banque de fiches élaborées par le ministère chargé des transports.

 

Pédagogie :
― soit hors circulation
― soit en circulation (après tirage au sort).

65 minutes

5

Le candidat dispense un cours pratique à un élève en cours de formation au permis de conduire de la catégorie E(C) ou D ou titulaire de l'un de ces permis depuis moins d'un an.
A l'issue du cours, le candidat expose ses choix pédagogiques aux examinateurs.

Un enseignant de la conduite (**) pratiquant régulièrement la formation à la conduite des véhicules du groupe lourd et dont la compétence est reconnue au plan local.

Préalablement à l'examen, le candidat tire au sort :
― d'une part, le type de véhicule (E[C] ou D) sur lequel il passera les épreuves de maîtrise du véhicule et de conduite personnelle, l'épreuve de pédagogie ayant lieu sur l'autre véhicule ;
― d'autre part, le lieu de l'épreuve de pédagogie (aire de manœuvre fermée à la circulation ou circulation).
Les véhicules utilisés doivent être conformes aux normes exigées pour les épreuves du permis de conduire, à l'exception des caractéristiques techniques suivantes :
― véhicule E(C) : longueur minimum de 14 m, boîte de vitesses à relais ou à étage, cabine comportant 5 places assises ;
― véhicule D : longueur minimum de 10,5 mètres, ralentisseur réglementaire.
(*) Les examinateurs peuvent être en activité ou à la retraite.
(**) Les examinateurs enseignants de la conduite sont choisis de préférence parmi les titulaires du BAFM ou du BEPECASER et sont désignés dans les conditions prévues à l'article 6.


A N N E X E : V I I

PROGRAMME DE FORMATION DES ENSEIGNANTS
DE LA CONDUITE AUTOMOBILE ET DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE
Mention « groupe lourd »
I. - Les conducteurs et la conduite des véhicules
du groupe lourd


1. Etre capable d'analyser les tâches de la conduite des véhicules de transport routier de marchandises et de personnes.
2. Avoir des notions de physiologie.
3. Avoir des notions sur la pathologie des conducteurs dans le transport routier de marchandises.
4. Avoir des notions sur les systèmes homme, machine, environnement.
5. Connaître les principes et les techniques de l'écoconduite.
6. Comprendre les particularités de l'apprentissage de la conduite des véhicules du groupe lourd.
7. Comprendre les éléments de statistiques.


II. - La circulation des véhicules du groupe lourd


1. Avoir des notions sur le réseau routier.
2. Connaître et comprendre les caractéristiques du parc des véhicules du groupe lourd.
3. Connaître et comprendre la réglementation de la circulation.
4. Avoir des notions sur l'assurance des véhicules du groupe lourd.
5. Connaître et comprendre les éléments de statistiques.


III. ― Les véhicules du groupe lourd


1. Avoir des notions de mécanique.
2. Avoir des notions de dynamique.
3. Avoir des notions sur la sécurité active et passive.
4. Avoir des notions sur l'histoire des véhicules du groupe lourd.
5. Avoir des notions sur l'impact du choix du véhicule, de son entretien et de ses équipements sur la sécurité, la consommation de carburant et les émissions polluantes.
6. Avoir des notions sur l'impact du chargement du véhicule et l'utilisation de ses accessoires sur la sécurité, la consommation de carburant et les émissions polluantes.


IV. ― La sécurité des véhicules du groupe lourd


1. Comprendre et être conscient des facteurs de l'insécurité.
2. Comprendre les moyens mis en œuvre pour la sécurité des véhicules du groupe lourd.
3. Connaître et comprendre les statistiques.


V. - La pédagogie de la conduite des véhicules du groupe lourd


1. Comprendre la finalité de la formation.
2. Comprendre les différents programmes dans l'enseignement.
3. Etre capable de maîtriser les objectifs pédagogiques.
4. Etre capable d'organiser des progressions d'apprentissage de la conduite des véhicules du groupe lourd.
5. Etre capable d'adapter son enseignement.
6. Etre conscient de procéder aux différentes formes d'évaluation.


VI. - L'instruction professionnelle et civique
dans le transport routier de marchandises et de personnes


1. Connaître et comprendre les règles spécifiques à l'enseignement de la conduite des véhicules du groupe lourd.
2. Comprendre le rôle et l'organisation de la profession.
3. Comprendre le rôle du transport routier en France et dans l'Union européenne.
4. Comprendre la réglementation sociale française et européenne relative au personnel de conduite.
5. Connaître les formations professionnelles.
6. Connaître la réglementation sur le transport des matières dangereuses et les transports spéciaux.
7. Connaître l'organisation et la réglementation des transports d'enfants.
8. Connaître tous les documents réglementaires.


VII. - Les stages pratiques


Faire l'expérience de stages pratiques dans un ou des établissements d'enseignement de la conduite et de la sécurité routière spécialisés dans l'enseignement de la conduite des véhicules du groupe lourd.
Ces stages doivent comporter des phases d'observation et de participation à la formation théorique et pratique des élèves conducteurs. Lorsque l'élève stagiaire assure la formation notamment pratique d'élèves conducteurs, il doit obligatoirement être accompagné d'un enseignant qualifié sous la responsabilité d'un tuteur. Ce tuteur est désigné dans une convention de stage conclue entre l'organisme de formation et l'établissement d'enseignement de la conduite et de la sécurité routière. L'enseignant et le tuteur doivent être enseignants de la conduite et de la sécurité routière titulaires d'une autorisation d'enseigner en cours de validité valable pour l'enseignement dispensé.



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